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Extrait - Power BI Desktop De l'analyse de données au reporting (2e édition)
Extraits du livre
Power BI Desktop De l'analyse de données au reporting (2e édition)
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Visualiser les données

Introduction

Dans ce chapitre, la construction du rapport à travers la découverte d’une variété de visuels est basée sur votre propre fichier Livres.pbix, également disponible en téléchargement dans le dossier Exemples > chapitre 3.

L’objectif pratique de cette séquence est de réaliser un rapport de profilage des clients.

Voici le résultat que nous atteindrons :

images/03sob01.PNG

Pour cela, nous allons voir les concepts clés, la composition et ses règles, et différents types de visuels.

Les concepts clés

Le cycle de travail

images/03sob02.PNG

La mise en place des graphiques et tableaux (les visuels), et de leurs interactions, ne constitue pas l’étape la plus difficile de Power BI, loin de là, et c’est certainement l’étape la plus gratifiante : les données prennent rapidement forme sous une palette de visuels disponibles dans l’outil, complétée par un large choix d’autres visuels disponibles en téléchargement sur la Place de marché.

La construction des visuels peut naturellement amener à créer de nouvelles mesures ou colonnes, et parfois à revenir sur la requête elle-même, de même que les interactions peuvent être mises en place au fur et à mesure : le découpage en trois étapes de l’analyse des données est purement formel.

Dans ce chapitre, nous allons d’une part évoquer les règles générales de construction des visuels, et les règles de construction d’un rapport, et d’autre part découvrir et construire un ensemble de visuels présentés sous forme d’un catalogue de références dans les pages suivantes.

Fichier, rapport, visuel, interactions et signet

Le fichier généré par Power BI porte l’extension .PBIX : il est composé d’un ensemble d’onglets, ou Pages, sur lesquelles vous construisez vos rapports en assemblant des visuels

Les visuels sont essentiellement de quatre types :

  • Les graphiques (histogramme, carte géographique, par exemple)

  • Les tableaux simples ou croisés (appelés matrice)

  • Les cartes (affichage d’une donnée très résumée, un montant global par exemple)

  • Les segments (des filtres graphiques - cases à cocher, listes - que l’utilisateur du rapport va...

Composer un rapport

images/03sob03.PNG

Analyse du besoin et de l’objectif général

La simplicité et la rapidité de mise en place des visuels a un revers : il est facile d’en faire trop, et de perdre de vue l’objectif même du rapport, à savoir transmettre une information claire, suffisamment précise, plus souvent résumée que détaillée (du moins à l’ouverture du rapport), adaptée au média sur lequel elle va être consultée (papier, tablette, téléphone, ordinateur), faisant judicieusement usage des couleurs, et introduisant ce qu’il faut d’interactions avec l’utilisateur.

La phase d’analyse du besoin accélère donc la création du rapport et permet d’éviter les écueils évoqués plus haut.

Voici, à titre d’exemple, quelques éléments à prendre en compte :

  • À qui est destiné le rapport ?

  • La direction ? Le résultat sera global et transversal.

  • L’encadrement ? Le résultat sera spécifique.

  • L’analyste ? Le tableau permettra une exploration détaillée.

  • Le grand public ? Le tableau doit être très simple et rapide à lire, et fournir de nombreuses explications.

  • Quelle décision doit être prise grâce au rapport ?

  • À quelle question faut-il répondre ?

  • S’agit-il d’informer et de communiquer ?

  • De suivre des objectifs et des progressions ?

  • De mettre en relief et d’alerter ?

  • Quels sont les indicateurs clés, et leurs règles de calcul ?

  • Y a-t-il des liens entre les indicateurs, de cause à effet ?

  • L’utilisateur pourra-t-il interagir avec le rapport ?

  • Connaît-il les données ?

  • À quelle fréquence...

Le choix du type de visuel

Une fois l’indicateur à suivre identifié, le choix du type de visuel est déterminant : les ventes d’une douzaine de catégories de produits sont souvent représentées sous forme d’histogramme, où les différences sont plus perceptibles que sur un graphique en secteur par exemple ; ce dernier est en revanche adapté lorsqu’il s’agit de comparer deux ou trois catégories. La ligne est quant à elle plus souvent utilisée pour représenter le temps.

Chaque type de représentation - une comparaison, une évolution dans le temps, un classement ou encore une corrélation - a, en quelque sorte, un visuel qui lui est propre.

Voici, en résumé, ce qu’en disent Alberto Ferrari et Marco Russo, de SQLBI.

Pour un (ou plusieurs) indicateur(s), les types de représentations sont :

  • la comparaison de son niveau entre différentes catégories,

  • l’évolution dans le temps et la tendance,

  • le classement ou l’ordre,

  • la représentation géographique,

  • la contribution de chaque valeur au total,

  • la donnée isolée.

    (mais aussi la distribution, le flux, la corrélation, les filtres)

Vous trouverez le poster de référence complet à l’adresse http://sql.bi/visual-reference

Sur cette affiche, pour un type de représentation, mais plus précisément pour montrer très lisiblement l’information, un visuel est soit :

  • recommandé,

  • envisageable,

  • à ne pas utiliser.

Pour ne retenir que la catégorie Recommandé, le tableau est le suivant pour les visuels fournis avec Power BI (c’est-à-dire excluant les visuels que vous pouvez importer à partir de la Place de marché de Power BI) :

Comparaison

Graphique à barres groupées...

Les visuels de Power BI

Une trentaine de visuels sont disponibles dès l’installation de Power BI. Leur mise en place est simple et intuitive, tout en offrant des possibilités de personnalisation qui peuvent être très poussées.

Dans cette section, nous allons créer une série de visuels en commençant par la liste proposée ci-dessus. Chaque nouveau visuel sera l’occasion de découvrir un ou plusieurs aspects de personnalisation : par exemple, la création d’un graphique à barres groupées nous amènera à configurer l’affichage de la légende, tandis que la création de l’histogramme sera l’occasion de travailler sur les filtres et le titre du graphique.

Le tableau synoptique en annexe vous permettra de retrouver facilement l’ensemble des points traités dans les pages qui suivent.

 Ouvrez le fichier Livres.pbix.

Une fois complété, conservez ce fichier : il pourra vous servir d’aide-mémoire et de catalogue de visuels. Vous retrouverez l’ensemble des manipulations décrites dans cette section dans le fichier Livres - principaux visuels.pbix.

Les graphiques à barres pour la comparaison, la contribution et le classement

Le graphique à barres groupées (horizontal) et l’histogramme groupé (son pendant vertical) sont les deux visuels les mieux à même de permettre une comparaison précise entre plusieurs catégories.

Les possibilités de modifier le point de départ de l’axe, pour accentuer les différences, de colorer chaque barre individuellement, ou encore d’ajouter des étiquettes (la valeur de la mesure) - rendent ces visuels très utiles.

Pour ce premier exemple, nous allons regarder le montant total des ventes pour chaque moyen de paiement : il s’agit...

Les options des visuels

L’ensemble des visuels disposent d’options accessibles à l’aide de l’outil Mode Focus et du menu Plus d’options situés soit en haut soit en bas à la droite du visuel :

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 Pour afficher le visuel en pleine page, cliquez sur le bouton Mode Focus, à la gauche des trois points affichant les options.

 Pour revenir à l’affichage Rapport, cliquez sur le bouton Retour au rapport.

 Pour exporter au format CSV les données utilisées pour la construction du visuel, utilisez l’option Exporter des données. Ce sont les données agrégées que vous récupérez, et pas les données d’origine (dans notre exemple, les données forment un tableau de dix lignes affichant le nom de l’auteur et la somme du montant des commandes). 

L’optionAfficher sous forme de table revient à activer le Mode Focus et à montrer les données (intéressant sur certains types de visuels pour voir les chiffres eux-mêmes).

L’option Supprimer est une autre façon de supprimer un visuel.

Le mode A la une met en relief le visuel et atténue les autres visuels de la même page. Ce mode est surtout utile pour l’outil Signet que nous aborderons dans le dernier chapitre.

Enfin l’option Trier par permet de préciser la donnée (présente sur le visuel) à utiliser pour le tri, ainsi que le sens croissant ou décroissant du tri.

Les autres visuels de Power BI

Dans cette section, nous présentons rapidement les autres visuels disponibles avec Power BI. Certains de ces visuels répondent à un objectif très précis : c’est notamment le cas du graphique en entonnoir ou du nuage de points.

Rappelons-le, le critère est la lisibilité de l’information : le choix du visuel dépend de vos données et de l’objectif du rapport.

Retrouvez l’ensemble des manipulations décrites dans cette section dans le fichier Livres - autres visuels.pbix.

Nous ne présenterons pour ces visuels que leurs rubriques spécifiques s’ils en ont.

Les graphiques ou histogrammes à barres empilées

Selon la terminologie de Power BI, dans un graphique, les barres sont horizontales, dans un histogramme elles sont verticales.

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Il s’agit des deux premiers visuels dans la liste

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Dans ce visuel, le montant total (hauteur de la barre) est réparti en fonction d’une catégorie (ici, le Libellé paiement est placé dans le puits Légende).

Les graphiques ou histogrammes à barres empilées à 100 %

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Il s’agit du visuel encadré et du suivant

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Très similaires au visuel précédent, celui-ci construit des barres de même longueur (100 % du montant), et répartit la valeur en fonction d’une catégorie (ici, Libellé paiement en légende).

Les étiquettes de données ont été activées sur cette illustration : il s’agit de pourcentage.

Le graphique en aires

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Une variante plus graphique du visuel en courbes. Attention toutefois au problème de lecture lorsqu’une zone sombre recouvre une zone claire.

Le graphique de zone empilé

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Dans ce visuel proche du précédent, les zones, au lieu de se superposer, s’empilent...

Les visuels complémentaires ajoutés à partir de la Place de marché

À compter de janvier 2019, la Place de marché permet de monétiser les visuels (jusque-là tous étaient disponibles gratuitement). L’exemple que nous présentons ici relève de cette dernière catégorie, et c’est un choix purement subjectif : le nombre de visuels disponibles est très grand, c’est ce qui fait la particularité de Power BI. Par ailleurs, dans un contexte d’entreprise, la possibilité de rajouter des visuels peut avoir été bridée - de nouveaux outils sont mis à disposition de l’administrateur du serveur Power BI pour contrôler ces ajouts.

Les visuels fournis avec Power BI offrent une large gamme de choix, et tout bien considéré, cette gamme est déjà trop large. Toujours est-il que la Place de marché permet de la compléter. Les visuels qui y sont disponibles sont soit plus précis, soit plus spécialisés.

Ils sont classés par catégorie (analyse avancée, cartes ou encore jauge et KPI, parmi d’autres). Il existe aussi une catégorie Certifié pour Power BI : elle présente les visuels testés et validés par l’équipe Microsoft - et offre par-là une forme de garantie que le visuel fonctionnera correctement. D’ailleurs, certains de ces visuels complémentaires sont développés directement par Microsoft.

Pour ajouter un visuel à partir de la Place de marché

 Dans le volet Visualisations cliquez sur les trois points, puis sur l’option Obtenir plus de visuels.

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La Place de marché et les catégories de visuels. L’icône bleue en forme d’étoile cochée indique un visuel certifié....

Exploiter pleinement les info-bulles

Bien configurées, les info-bulles peuvent apporter énormément, notamment pour voir un niveau de détail incompatible avec les règles de composition du rapport, d’autant plus que les info-bulles sont sensibles à l’endroit où elles apparaissent. Imaginez un graphique montrant le montant total des commandes par client, et où, lorsque vous passez la souris sur la barre d’un client, vous affichez la liste des commandes et leur date, le mode de paiement et le montant détaillé.

images/03sob137.PNG

Il est également possible de mettre un graphique dans l’info-bulle :

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Il existe deux possibilités pour améliorer l’info-bulle :

  • Modifier l’apparence et le contenu de l’info-bulle standard.

  • Créer dans l’info-bulle un visuel et bénéficier de toutes les possibilités de mise en forme.

Modifier l’info-bulle standard

À titre de rappel, tous les champs utilisés pour construire le visuel sont placés dans l’info-bulle standard :

images/03sob139.PNG

Il est très facile de rajouter des informations dans cette info-bulle, comme d’en modifier l’apparence.

 En repartant du fichier précédent, sur une nouvelle page, construisez un visuel de type Graphique à barres groupées, à l’aide des champs Code client de la table Clients et Montant de la table Indicateurs.

 Pour plus de lisibilité, filtrez sur la ville de Nantes.

L’info-bulle standard est en place (vous pouvez le vérifier en passant la souris sur une des barres).

 Glissez le champ N° commande de la table Commandes dans le puits Info-bulles.

 La fonction de totalisation Nombre lui est affectée : par clic droit, changez cette fonction en Nombre (éléments distincts).

En effet, il s’agit d’être...

Ajuster et harmoniser le rapport

Cette section repose sur le fichier Livres - tableau final.pbix. N’oubliez pas, si une erreur de connexion à la source s’affiche, de changer l’emplacement du fichier source selon la méthode précisée dans la section Opérer des transformations dans l’éditeur Power Query du chapitre Se connecter aux données.

Pour découvrir les différents types de visuels, nous avons jusqu’à maintenant fait le choix de créer une page pour chaque visuel. Ceci n’a qu’un but pédagogique, car dans la réalité de l’utilisation de Power BI, une page contient toujours plusieurs éléments visuels, les graphiques eux-mêmes, des filtres (segments) ou encore des zones de texte ou d’images.

Il s’agit donc bien, une fois les visuels construits, d’apporter certains ajustements au rapport pour aboutir à un ensemble efficace (bonne transmission des informations), harmonieux, et le plus souvent permettant des interactions (notamment grâce aux segments que nous abordons dans le chapitre suivant).

Voici le rappel de quelques règles générales que vous pouvez suivre :

  • intituler clairement ce qui est montré,

  • positionner les visuels en fonction du sens de lecture,

  • les aligner entre eux,

  • ne pas multiplier les types de visuels,

  • éviter les tables avec un nombre de lignes trop important,

  • simplifier les chiffres en millions ou en milliers autant que possible,

  • éliminer toutes les informations redondantes,

  • utiliser les couleurs avec parcimonie, et uniquement pour apporter du sens (catégorie particulière, alerte, atteinte d’un seuil),

  • Grouper et positionner sur le côté les outils permettant l’interaction.

Dans l’exemple que nous vous proposons, il s’agit de créer...