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Extrait - Intelligence Artificielle Impact sur les entreprises et le business (2e édition)
Extraits du livre
Intelligence Artificielle Impact sur les entreprises et le business (2e édition)
3 avis
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Le futur de l'Intelligence Artificielle

Introduction

Comme vous avez pu le constater en lisant ce livre, l’intelligence artificielle n’est pas une révolution industrielle comme une autre. C’est l’avenir de l’humanité qui se joue dans ces lignes de code. L’intelligence artificielle va révolutionner notre façon d’apprendre, de travailler, de voir les choses, de penser, notre regard et notre place dans l’univers et dans notre vie. Si une intelligence artificielle forte égale de l’homme voit le jour, ce que l’on prévoit pour 2050, elle sera rapidement supérieure à celui-ci et en cas de cataclysme, voulu ou non, nous survivra certainement. Elle sera capable d’effectuer des recherches, de créer, d’évoluer... Et surtout, la Terre étant inéluctablement amenée à disparaître d’ici quelque cinq milliards d’années, d’essaimer dans l’univers. Le temps importe peu pour elle.

Une étude mondiale menée en 2019 par la fondation Mozilla (founda-tion.mozilla.org) montre clairement que même si l’intelligence artificielle fait un peu moins peur qu’avant, un certain nombre de personnes restent inquiètes. 

Les personnes interrogées ressentent plutôt de l’inquiétude (32 %), de la curiosité (30 %) et de l’espoir (27 %) face à l’intelligence...

Les technologies

En caricaturant au plus l’entité artificielle de demain, le schéma simpliste ci-après répertorie les organes et fonctions qui constituent les technologies et recherches d’aujourd’hui.

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Les technologies du futur

On y retrouve :

  • Le cerveau, organe de décision et qui décide des actions, même si certaines actions seront comme pour l’humain basées sur un système de réflexes.

  • La robotique qui recevra les ordres de mise en mouvement.

  • Les sources d’énergie qui fourniront l’autonomie.

  • Les organes d’interaction avec le monde extérieur.

1. Le cerveau

Les avancées à venir vont être encore plus révolutionnaires.

Les systèmes informatiques de nouvelle génération seront plus en plus puissants, de plus en plus miniaturisés et de moins en moins gourmands en énergie.

Les puces électroniques pendant de nos synapses et de nos neurones remplaceront les architectures traditionnelles. Le physique ne limitera plus le logique et les algorithmes deviendront de plus en plus performants.

On pourrait voir ici, une continuité de ce qui est fait depuis des décennies, mais la différence est que l’intelligence artificielle va rendre ces systèmes beaucoup plus intelligents.

Le processus ou cycle cognitif sera complètement effectué, jusqu’à la prise autonome de décision. En effet, l’auto-apprentissage en mode non supervisé rendra l’humain non nécessaire. C’est déjà le cas aujourd’hui pour certaines intelligences artificielles, notamment AutoML de Google. Mais cela va se généraliser.

L’IA apprendra seule et pourra décider seule, ou décidera seule.

2. La robotique

L’intelligence artificielle, et notamment l’intelligence artificielle forte, au service d’une robotique de plus en plus précise, complète et autonome, va permettre d’en étendre les capacités et se rapprocher voire dépasser l’humain.

Il est maintenant certain que nous devrons cohabiter et interagir avec ces entités. Mais cela n’est pas à sens unique, le robot devra lui aussi interagir avec l’humain. Si on veut que cela aboutisse, il faut que l’homme puisse entrer...

L’éducation et la formation

1. L’éducation des élèves

L’intelligence artificielle apprend vite et sa rapidité d’apprentissage est multipliée par 100 chaque année, à l’horizon 2030, même si ce n’est pas dans tous les domaines, l’intelligence humaine sera concurrencée par l’intelligence artificielle.

Il est important que l’enseignement considère cela avec attention pour éviter de former des jeunes adultes inadaptés aux besoins professionnels de la société. L’école a peu évolué ces deux derniers siècles et elle forme aux métiers d’hier, parfois à ceux d’aujourd’hui, mais en aucun cas elle n’a anticipé ni de fait intégré le bouleversement inévitable que l’IA va provoquer sur le marché du travail et ce que seront les métiers du futur.

Comme le fait remarquer Laurent Alexandre dans une de ses récentes interviews : « Les compétences nécessaires pour interagir, réparer, comprendre les intelligences artificielles seront d’une grande complexité et il n’est pas imaginable que des personnes peu qualifiées soient capables de trouver un emploi en la matière. Il restera certainement des métiers techniques, mais ils seront d’une complexité extraordinaire ».

Le savoir transmis aux jeunes va devoir être un complément et ne pourra être un substitut à l’intelligence superficielle. L’école doit comprendre et aller là où l’intelligence artificielle ne fera pas mieux que l’humain. Dès lors, il va falloir éviter les apprentissages trop techniques où l’intelligence artificielle...

La société

Tout d’abord, comme nous l’avons perçu tout au long de cet ouvrage, la société va devoir faire face à des challenges et des défis de plus en plus difficiles pour faire en sorte que les technologies quelles qu’elles soient bénéficient à l’humain dans tous les cas et non qu’elles détruisent ses droits, sa vie privée, son accès à l’information, son emploi ou même sa vie.

En tant que société basée sur le travail, si cela ne change pas, il va falloir faire en sorte qu’une employabilité soit possible pour tous et que l’on ne crée pas une société à deux vitesses, ce vers quoi on semble malheureusement s’engager aujourd’hui.

Sur le long terme, d’ici une ou plusieurs décennies, l’intelligence artificielle forte sera au point et sera meilleure que l’humain notamment pour tout ce qui relève du cognitif. Concevoir des systèmes toujours plus intelligents étant une tache cognitive, les intelligences artificielles fortes seront ainsi capables de créer des machines meilleures qu’elle-même, ce qui aura pour effet, sans nul doute, une réaction en chaîne de développement de l’intelligence pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur place.

En rappel, un circuit...

L’économie

L’intelligence artificielle bouleverse l’économie mondiale. Elle crée une économie digitale, parallèle et autonome qui augmente la valeur ajoutée de notre économie réelle, notamment en :

  • abaissant les coûts de production au travers de l’automatisation qui réduit l’intervention humaine,

  • permettant d’acquérir plus facilement de nouveaux clients,

  • ouvrant la porte à une économie beaucoup plus collaborative qui, contrairement à l’économie actuelle, sera profitable et accessible à tous.

Cette vision de deux économies parallèles, une réelle et une digitale, qui interagissent fortement l’une avec l’autre est un changement de paradigme profond. Ce changement a vu le jour avec l’arrivée du digital puis s’est démocratisé avec l’arrivée d’Internet et l’émergence d’une économie virtuelle et explose aujourd’hui avec le volume des données, l’Internet des objets et l’intelligence artificielle qui est aux commandes de cette nouvelle économie.

Comme le montrent les tableaux et graphiques qui suivent, l’économie réelle devient ainsi, et va le devenir de plus en plus, dépendante de l’économie virtuelle. 

Selon PwC (2021), l’intelligence...

Les acteurs

Qui sont les acteurs de ce futur ? Certains sont déjà connus, d’autres considérés comme très probables, et beaucoup d’autres verront le jour ces prochaines années ou prochains mois.

On trouve à côté des grandes entreprises, des petites ou plus grandes start-ups qui arrivent avec des technologies très innovantes et qui compensent leurs moyens plus limités par une agilité et une flexibilité accrue.

Dans tous les cas, partout dans le monde les investisseurs croient dans ces technologies et sont eux aussi des acteurs importants de cette révolution.

1. Les grandes entreprises

Bien sûr une fois encore cette liste ne peut pas être exhaustive, je mentionne les entreprises qui me paraissent les plus impliquées et qui communiquent le plus sur le sujet. Comme nous l’avons vu précédemment, on pourra distinguer dans cette liste ceux qui fournissent des intelligences artificielles et ceux qui s’en servent.

On retrouve ainsi les grands acteurs à la tête de véritables empires et dont l’intelligence artificielle a pris une place importante dans leur stratégie : IBM, Dell, Atos, Invidia, Intel, les GAFA : Google, Alphabet, Apple, Facebook et Amazon et le pendant chinois des GAFA, les BATX : Baidu, Alibaba, Tencent et Xiomi. Mais aussi Microsoft, SalesForce et Samsung se sont lancés dans l’aventure.

À côté de ces grandes entreprises américaines et chinoises, l’Europe et la France font pâle figure et même si cela a déjà démarré (voir HUB France IA dans la section suivante), il y a urgence à étendre et exploiter le réseau des différents acteurs français afin de consolider le potentiel français dans la perspective d’un passage à...

Sources et références