Et maintenant ?
Une histoire sans fin
Le mot « conclusion » ne peut pas convenir à un ouvrage sur la cybersécurité. Ce n’est pas une histoire qui est terminée, que l’on raconte et dont on connaît la chute. Ce n’est pas un mal pour lequel les remèdes sont désormais connus. Ce n’est pas un phénomène de passage dont on ne parlera plus dans deux ans.
C’est plutôt une histoire sans fin.
La cybercriminalité est un domaine en pleine expansion compte tenu des possibilités qu’elle offre et qu’elle continue d’offrir à moindre risque.
On peut calomnier, extorquer des informations, pirater, espionner, voler des élections, rançonner… Tout cela avec un minimum d’inconvénients pour qui sait s’y prendre.
Certes, et soyons optimistes, l’écart se réduit sans cesse entre les cybercriminels et les cyberforces de l’ordre, de même que les avancées technologiques bénéficient à la fois aux uns et aux autres.
L’Intelligence Artificielle par exemple ouvre un champ des possibles considérable pour développer des techniques toujours plus pointues d’ingénierie sociale au service du cybercrime (entre autres), tout comme elle permet aux forces de l’ordre et aux éditeurs de logiciels de cybersécurité...