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Extrait - Linux De la ligne de commande à l'administration système
Extraits du livre
Linux De la ligne de commande à l'administration système Revenir à la page d'achat du livre

La ligne de commande

Les commandes de base de Linux

Dans ce chapitre, nous allons explorer les bases de l’utilisation de la ligne de commande sur Linux. La ligne de commande est un outil puissant qui permet aux utilisateurs de contrôler leur système d’exploitation à l’aide de commandes spécifiques.

Les commandes de base que nous allons rappeler sont les suivantes :

Pour naviguer parmi les fichiers et les répertoires et les manipuler

ls - cette commande affiche le contenu d’un répertoire. Elle peut également être utilisée avec des options telles que -l pour afficher le contenu dans un format de liste détaillé et -a pour afficher les fichiers cachés. Par exemple :

ls              # affiche le contenu du répertoire courant 
ls -l           # affiche le contenu avec les détails de chaque fichier 
ls -a           # affiche tous les fichiers, y compris les fichiers cachés 
ls /home/user   # affiche le contenu du répertoire /home/user 

cd - cette commande permet de changer de répertoire. Par exemple, pour accéder au répertoire /home/utilisateur, vous pouvez taper cd /home/utilisateur.

mkdir - cette commande permet de créer un nouveau répertoire. Par exemple :

mkdir MonNouveauDossier     # crée un nouveau répertoire appelé 
MonNouveauDossier dans le répertoire courant 

touch - cette commande permet de créer un nouveau fichier. Par exemple :

touch MonNouveauFichier.txt     # crée un nouveau fichier appelé 
MonNouveauFichier.txt dans le répertoire courant...

Les permissions, la sécurité et les ACL

Sur Linux, chaque fichier et dossier possède des permissions qui déterminent qui peut accéder, modifier ou exécuter le fichier ou le dossier. Les permissions sont divisées en trois catégories : propriétaire, groupe et autres.

1. Les permissions

a. Généralités

Les permissions de fichier sont un moyen de contrôler l’accès aux fichiers et aux dossiers sur Linux. Chaque fichier et dossier est associé à un propriétaire et à un groupe, et les permissions peuvent être définies pour chaque utilisateur et groupe.

Les permissions de fichier sont définies en utilisant trois catégories :

  • Propriétaire : les permissions pour le propriétaire du fichier.

  • Groupe : les permissions pour le groupe associé au fichier.

  • Autres : les permissions pour tous les autres utilisateurs.

Chaque catégorie a trois types de permissions :

  • Lecture : permet à l’utilisateur de lire le contenu du fichier ou du dossier.

  • Écriture : permet à l’utilisateur de modifier le contenu du fichier ou du dossier. 

  • Exécution : permet à l’utilisateur d’exécuter le fichier ou d’accéder au dossier. 

Il existe également trois permissions spéciales supplémentaires qui peuvent être attribuées aux fichiers et aux dossiers sur Linux : la permission SUID (Set User ID), la permission GUID (Set Group ID) et le Sticky Bit.

La permission SUID permet à un utilisateur d’exécuter un fichier avec les privilèges de l’utilisateur propriétaire du fichier, plutôt qu’avec ses propres privilèges. Cette permission est souvent utilisée pour les fichiers exécutables système qui nécessitent des privilèges d’administration pour être exécutés.

La permission GUID permet à un utilisateur d’exécuter un fichier avec les privilèges du groupe propriétaire du fichier.

La permission Sticky Bit permet de restreindre la suppression des fichiers à certains utilisateurs ou groupes.

Comment sont définies les permissions ?

Les permissions sont définies sous la forme d’un code à trois chiffres, où chaque chiffre correspond à une catégorie de permissions. Le premier chiffre correspond aux permissions du propriétaire, le deuxième aux permissions du groupe et le troisième aux permissions des autres utilisateurs. Chaque chiffre est une combinaison binaire des valeurs 4 (lecture), 2 (écriture) et 1 (exécution). Par exemple, le code 755 accorde au propriétaire la permission de lire, écrire et exécuter le fichier, et accorde aux autres utilisateurs la permission de lire et d’exécuter le fichier.

Le calcul du chmod est utilisé pour définir les permissions sur un fichier ou un répertoire dans un système d’exploitation Unix ou Linux. Le mot chmod est une contraction de « change mode », ce qui signifie changer le mode ou les permissions d’un fichier.

Comment calculer le chmod ?

Pour comprendre le calcul du chmod, nous utilisons un code à trois chiffres, comme dans l’exemple donné (755). Chaque chiffre représente une catégorie de permissions : le propriétaire, le groupe et les autres utilisateurs.

Le premier chiffre correspond aux permissions du propriétaire du fichier. Dans notre exemple, il est égal à 7. Pour comprendre ce chiffre, nous devons penser en termes de valeurs binaires. Le chiffre 7 peut être décomposé en 4 + 2 + 1, ce qui signifie que le propriétaire a la permission de lire (4), écrire (2) et exécuter (1) le fichier.

Le deuxième chiffre représente les permissions du groupe. Dans notre exemple, il est égal à 5. En décomposant ce chiffre, nous obtenons 4 + 1, ce qui signifie que le groupe a la permission de lire et d’exécuter le fichier, mais pas la permission d’écriture.

Le troisième chiffre...