Et les idées prennent vie
Introduction
Après des heures de réflexion, de gribouillages sur papier, d’ajustements minutieux du storyboard et d’approbation finale, l’idée est désormais prête à s’incarner. À ce stade, l’animatique pose les fondations : le rythme et la structure sont en place, chaque plan a trouvé sa place, chaque séquence vibre d’un potentiel encore à réaliser. Maintenant, c’est ici que commence la véritable magie.
Cependant, celle-ci ne repose pas uniquement sur l’inspiration. Elle nécessite la maîtrise de principes essentiels, ces règles invisibles qui transforment une séquence en un enchaînement fluide et captivant. À l’image d’un chef d’orchestre harmonisant chaque instrument pour créer une symphonie, l’animateur doit jouer avec le timing, les pauses et les transitions pour que chaque scène prenne vie avec naturel.
Car animer, c’est bien plus que mettre en mouvement : c’est donner une âme à l’inanimé, faire vibrer l’imaginaire et captiver le spectateur. En maîtrisant ces principes, vous ouvrez la porte à un monde où vos idées ne se contentent plus d’exister sur le papier, mais s’épanouissent en devenant une expérience vivante, inoubliable.
Un pilier : l’organisation
Pour que l’idée prenne véritablement son envol, il est crucial de passer de l’inspiration à la rigueur de la production. Cette phase n’est pas seulement une étape technique : elle est le socle sur lequel l’animation pourra s’épanouir. Comme un danseur exécutant une chorégraphie précise, chaque mouvement doit être soigneusement anticipé pour que le résultat final paraisse naturel et fluide.

Tout commence par une bonne planification
Avant de se lancer dans l’animation, il est essentiel de structurer le projet en étapes claires. Comme un voyage en étapes, chaque phase a son rôle unique à jouer, et toutes se succèdent pour donner vie au projet.
Diviser le projet en phases de production
Préproduction : ici, tout se prépare et se clarifie - finaliser le storyboard, créer l’animatique. C’est la fondation, l’endroit où la vision prend forme avant de se lancer.
Production : l’animation prend vie ! On se consacre aux scènes principales, au rigging des personnages et à l’ajout des effets visuels. C’est le cœur battant du projet.
Postproduction : c’est le moment de rassembler, d’ajuster et d’unir chaque élément avec le compositing, le son, l’étalonnage, jusqu’à l’export final. La touche qui sublime l’ensemble.
Fixer des jalons clés
À la fin de chaque phase, posez un jalon : un moment pour vérifier, ajuster, et valider la direction créative. Ces points de validation sont comme des balises dans le processus.
Planifiez des réunions régulières à chaque jalon pour s’assurer que toute l’équipe avance dans la même direction, en harmonie.

Créer un calendrier de production
Estimez la durée de chaque étape en fonction des besoins et des spécificités des tâches. Gardez une marge de sécurité (15-20 %) pour absorber les imprévus ou ajustements.
Utilisez un calendrier partagé pour que chacun soit au fait des échéances et des réunions. Ce calendrier devient alors une carte du parcours, guidant l’équipe vers la réalisation d’une...
Des règles d’animation essentielles
Plonger dans l’animation, c’est bien plus que créer des images en mouvement ; c’est insuffler la vie, capturer l’essence d’un personnage ou d’un objet pour le rendre réel aux yeux du spectateur. Avant même d’animer, il est essentiel de connaître et de maîtriser les fondements de cet art. Ces principes, comme des règles de grammaire pour l’écrivain, nous apprennent à composer des mouvements fluides, expressifs et captivants. Ils nous guident pour que chaque image, chaque transition, raconte quelque chose d’authentique et d’inoubliable.
Les fondamentaux de l’animation
L’animation repose sur un ensemble de règles fondamentales qui servent de socle à la création de mouvements expressifs et crédibles. Que ce soit pour donner vie à un personnage ou pour animer un objet inanimé, ces principes permettent d’insuffler une dynamique et une fluidité qui captivent le spectateur.
Comprendre les bases de l’animation est essentiel avant de se lancer dans la production d’un projet, qu’il s’agisse d’animation traditionnelle, 3D ou de motion design. Les fondamentaux ne concernent pas seulement l’aspect technique, mais aussi la façon de transmettre des émotions et de créer des histoires visuelles percutantes.
La maîtrise des fondamentaux de l’animation permet de rendre le mouvement fluide, naturel et captivant. Les motion designers doivent connaître les règles de timing, spacing et anticipation pour rendre leurs animations vivantes. Sans une bonne compréhension de ces concepts, même les meilleures idées risquent de paraître mécaniques ou maladroites.
Différence entre animation réaliste et stylisée
Animation réaliste : s’appuie sur une représentation fidèle des lois physiques, comme le poids, la gravité et l’inertie.
Par exemple, un mouvement réaliste suivra des courbes de vitesse et d’accélération proches de celles que l’on observe dans le monde réel.
Animation stylisée : privilégie l’exagération et la distorsion pour accentuer les émotions, les réactions et l’énergie....
Maîtriser la courbe de vitesse
Définition de la courbe de vitesse
Dans le domaine du motion design, l’utilisation de clés d’animation est une technique fondamentale pour donner vie à des objets ou personnages dans des environnements 2D et 3D. Une fois que ces clés, ou keyframes, sont placées sur la timeline d’un logiciel, elles définissent des états spécifiques de l’animation à des moments donnés. C’est ici que la courbe de vitesse entre en jeu.
La courbe de vitesse, dans ce contexte, représente l’interprétation de la vitesse et de l’accélération entre ces clés d’animation. Elle illustre comment un objet se déplace ou change d’état entre deux points dans le temps. Cette courbe n’est pas simplement une ligne droite d’un point à un autre ; elle est modulable et peut prendre différentes formes pour refléter des mouvements plus naturels et dynamiques.
La courbe de vitesse : une clé pour la narration émotionnelle
La courbe de vitesse dans l’animation n’est pas seulement un paramètre technique ; c’est un puissant outil narratif. Elle représente la vitesse d’un objet à différents moments de son mouvement, offrant une opportunité unique de transmettre des émotions et de renforcer le récit.
En travaillant sur la courbe de vitesse, vous pouvez créer un contraste frappant entre l’action rapide et les moments calmes, illustrant des émotions telles que l’urgence ou la sérénité. Vous pouvez influencer la manière dont un objet s’accélère et ralentit, ce qui est essentiel pour donner un sentiment de réalisme et de fluidité à vos animations.
Une courbe de vitesse bien ajustée peut rendre un mouvement plus naturel, en simulant les lois de la physique comme l’inertie et la gravité. Par exemple, un objet tombant doit accélérer progressivement sous l’effet de la gravité, ce qui est représenté par une courbe de vitesse qui s’incline vers le haut.

Deux notions à comprendre : vitesse et accélération
La vitesse est une mesure de la rapidité avec laquelle un objet change de position. Elle est généralement exprimée en unités de distance par unité de temps, comme les mètres par seconde (m/s) ou les kilomètres par heure (km/h).
En motion design, la vitesse réfère à la rapidité du mouvement d’un élément graphique sur l’écran souvent exprimée en pixel par seconde (px/s). Par exemple, une balle qui se déplace rapidement d’un côté de l’écran à l’autre a une vitesse élevée.
L’accélération mesure la vitesse à laquelle la vitesse d’un objet change. Autrement dit, c’est la variation de vitesse par unité de temps. Elle peut être positive (augmentation de la vitesse), négative (ralentissement), ou nulle (vitesse constante).
En motion design, l’accélération se manifeste dans le changement de vitesse des éléments animés. Par exemple, une balle qui commence son mouvement lentement puis accélère soudainement présente une accélération positive.
En résumé, la vitesse est la rapidité du mouvement, tandis que l’accélération est le taux de changement de cette vitesse. Dans le contexte du motion design, ces deux concepts sont essentiels pour créer des animations réalistes et expressives. Une compréhension approfondie de la vitesse et de l’accélération permet aux motion designers de simuler des mouvements naturels et de créer un impact émotionnel plus fort dans leurs animations.

Sculpter le temps avec les dynamiques de vitesse
Vitesse constante : le rythme est uniforme sans changements de vitesse, évoquant la stabilité ou la monotonie.
Une atmosphère de calme ou de normalité est créée, utile pour des scènes nécessitant une continuité fluide.
Exemple : un train se déplaçant à travers un paysage.

Oscillation de vitesse : la vitesse varie dans un mouvement répétitif, apportant du réalisme et du rythme.
C’est idéal pour simuler des actions naturelles ou rythmiques, comme la marche ou le battement d’ailes.
Exemple : un balancier d’horloge oscillant, où la vitesse varie du point le plus bas de chaque balancement.

Accélération soudaine : cette transition rapide d’un mouvement lent à rapide crée un effet de surprise ou d’urgence.
Parfaite pour simuler des actions rapides ou des réactions spontanées, cette dynamique renforce l’intensité émotionnelle d’une scène.
Exemple : un chat bondissant soudainement sur sa proie.

Décélération graduelle : ralentir progressivement le mouvement est idéal pour marquer la fin d’une action ou concentrer l’attention sur un point spécifique.
Vous pouvez l’utiliser pour souligner des moments significatifs ou offrir une pause réfléchie au sein d’une narration. Elle permet d’adoucir les animations et garder de la vie dans les scènes.
Exemple : une voiture ralentissant doucement avant de s’arrêter à un feu rouge.

Ralenti (slow motion) : le ralenti amplifie les détails d’une action, offrant une immersion profonde dans chaque nuance et émotion.
Idéal pour des scènes dramatiques ou des moments clés, le ralenti enrichit l’impact émotionnel en permettant au public de saisir pleinement chaque détail.
L’interpolation peut être réalisée en augmentant l’espace-temps entre deux clés d’animation. Cependant, il y a toujours une courbe de vitesse à l’intérieur de cet espace-temps.
Exemple : un verre d’eau renversé, les gouttes d’eau et les éclaboussures se déplaçant lentement.
Arrêt sur image : cette pause momentanée capture un instant spécifique, elle est utilisée pour des effets dramatiques ou comiques.
Elle met en lumière un moment clé, créant un impact mémorable et soulignant l’importance d’un événement particulier.
On peut utiliser la fonction dans After Effects pour réaliser cette interpolation.
Exemple : un danseur en pleine action, figé soudainement au sommet de son saut.
Bullet time : cette technique, popularisée par des films comme « Matrix », crée un effet de suspension du temps, accentuant des moments cruciaux et permettant aux spectateurs de vivre une expérience cinématographique immersive
Utilisée pour mettre en valeur des moments dramatiques, elle offre une perspective unique et captivante.
Cette technique est plus aisée à mettre en place dans un environnement 3D.
Exemple : un personnage esquivant des projectiles en mouvement ultra-lent, similaire à la scène emblématique de Matrix où Neo esquive des balles : https://youtu.be/WhxbYTMNMxo

Les différents types d’interpolation
En tant que motion designers, notre maîtrise ne réside pas seulement dans l’espacement des images clés sur la timeline, mais aussi dans notre capacité à façonner la vitesse entre ces points. Ce n’est pas simplement une question de timing, mais une opportunité d’ajouter de la profondeur émotionnelle et narrative à nos animations. En modulant la vitesse, nous influençons la perception et l’engagement du spectateur, transformant un simple mouvement en une expression artistique qui va au-delà du visuel.
Dans After Effects, chaque clé d’animation, ou « keyframe », est représentée graphiquement par une icône qui reflète son type d’interpolation de vitesse. Comprendre ces formes est crucial pour maîtriser l’animation.
Linéaire : l’interpolation linéaire offre une transition constante et uniforme entre les images clés.
Idéale pour les mouvements continus, elle crée une sensation de fluidité et de progression régulière.
C’est le mode par défaut des logiciels d’animation comme After Effects.
Forme de la clé : diamant.
Exemple : un curseur se déplaçant à travers une barre de progression sur un écran. Le curseur se déplace à une vitesse constante sans accélérer ni décélérer.


Bézier : l’interpolation Bézier permet des ajustements manuels pour des transitions personnalisées et souples.
Utilisée pour des mouvements plus organiques et nuancés, elle apporte finesse et expressivité aux animations. Vous pouvez créer des changements très lisses au moyen de cette méthode.
Il existe deux modes : auto et continue. L’interpolation Bézier auto ajuste automatiquement les courbes pour une transition fluide. L’interpolation Bézier continue permet un contrôle manuel des courbes tout en maintenant une fluidité. Lorsque vous changez la forme d’un graphique d’un côté d’une image clé, la forme change également de l’autre côté de l’image clé, afin de conserver une transition régulière.
Forme de la clé : rond.
Exemple : une feuille tombant de l’arbre, se balançant doucement avant d’atterrir.

Par paliers : l’interpolation par paliers crée des transitions abruptes, sans gradation.
Elle peut être utilisée pour simuler des mouvements mécaniques ou encore pour un effet stop motion.
Le graphique qui suit une image clé utilisant cette méthode d’interpolation apparaît sous forme de ligne droite horizontale.
Forme de la clé : carré.
Exemple : un signal lumineux qui s’allume et s’éteint brusquement, sans transition graduelle de l’intensité lumineuse.

Lissée (Ease-In/Ease-Out) : le mouvement commence et termine lentement, avec une phase de vitesse constante au milieu.
Cette interpolation est idéale pour imiter les mouvements naturels des êtres vivants, organiques, donnant une sensation de réalisme et de fluidité.
Forme de la clé : sablier.
Exemple : un personnage levant lentement son bras pour saluer, avec le mouvement commençant doucement, gagnant en vitesse, puis ralentissant à nouveau avant d’atteindre la position finale.

En maîtrisant la courbe de vitesse dans After Effects, vous pouvez ajouter un niveau de sophistication à vos animations, en rendant vos mouvements plus naturels et engageants. Cet exercice pratique de la balle rebondissante est un excellent moyen de commencer à explorer la puissance de cet outil.
Une clé, deux parties
Dans After Effects, chaque clé d’animation est caractérisée par deux aspects cruciaux : l’approche de la vitesse (comment elle converge vers la clé) et la continuation de la vitesse (comment elle s’éloigne de la clé). Cette structuration nous offre un aperçu immédiat du type d’interpolation appliquée à chaque clé. On peut donc avoir des clés combinées avec deux moitiés de formes.

Observons ces différentes clés. Qu’indiquent-elles sur les types d’interpolation utilisés ? Leur forme et leur disposition révèlent des informations essentielles sur la manière dont la vitesse est gérée avant et après chaque point clé, reflétant ainsi la dynamique du mouvement animé.

Si vous remarquez que votre timeline dans After Effects ne contient que des clés en forme de diamant, il pourrait être judicieux de réfléchir à l’utilisation de différentes interpolations de vitesse pour enrichir vos animations. Bien sûr, cette uniformité peut être un choix délibéré, mais explorer d’autres types d’interpolation peut apporter une nouvelle dimension de fluidité et d’expressivité à votre travail.
Maîtriser le graphique de vitesse
La manipulation des graphiques de vitesse dans After Effects est un outil essentiel pour tout motion designer souhaitant peaufiner le rythme de ses animations. Ce graphique ne se contente pas de fournir des informations ; il vous permet un contrôle précis sur la vitesse et le changement de rythme des objets à travers le temps. Chaque image clé devient un pivot, permettant d’ajuster les valeurs spatiales et temporelles pour affiner votre composition.
En modifiant délicatement ces courbes de vitesse, vous avez le pouvoir de transformer la dynamique de vos mouvements. Des courbes plates traduisent une vitesse constante, alors que des courbes inclinées indiquent des variations de vitesse, allant des accélérations fluides aux décélérations progressives.
Pour une personnalisation encore plus fine, vous pouvez intervenir manuellement sur les valeurs des images clés. Dans After Effects, cela se fait simplement en sélectionnant une image clé, puis en accédant au menu Animation>Vélocité d’image clé.
Avec l’outil gratuit Duik (https://rxlaboratory.org/), il est également facile de copier et coller des valeurs de vitesse entre différentes clés.

Interface Duik https://duik.rxlab.guide/Angela/guide/animation/interpolation.html
Il existe d’autres scripts tels que Ease and Wizz, Ease Copy, Keysmith, Flow disponible sur https://aescripts.com/ ou encore Motion 4 disponible sur https://mtmograph.com/en-fr/products/motion-4.
Pour les experts en mathématiques, utiliser des fonctions avancées dans les expressions d’After Effects peut transformer vos animations, apportant une fluidité et une complexité exceptionnelles. Souvenez-vous de vos cours de mathématiques avec les fonctions et les calculs de leurs dérivées !
Cette approche détaillée des graphiques de vitesse ouvre un nouveau monde de possibilités créatives, permettant aux motion designers d’ajuster avec précision chaque détail de leurs animations pour un rendu final qui captive et émeut.
La courbe de valeur
Le graphique de valeur affiche comment les propriétés (comme la position, l’échelle ou l’opacité par exemple) évoluent dans le temps.
Selon votre perception du mouvement, vous pouvez opter pour le graphique de valeur, pour une visualisation plus intuitive des changements progressifs. Chaque motion designer a sa préférée.

Reprenons notre voyage en train. Sa vitesse est constante et linéaire. La position verticale (y) reste la même. Cependant, lorsque notre train se déplace de gauche à droite, la position horizontale (x) varie avec le temps. Étant donné que la vitesse est constante, on observe des lignes droites sur le graphique des valeurs.

Dans After Effects, vous pouvez modifier la vue de la courbe de vitesse ou de valeur en la sélectionnant dans le menu indiqué de l’éditeur de graphique.
Utiliser l’Interpolateur de Duik
L’outil « Interpolateur » dans Duik pour After Effects, disponible dès la version 17 (Ángela), révolutionne la création des courbes d’animation pour les motion designers. Il rend accessible des courbes complexes comme les courbes de Gauss, logarithmiques et exponentielles, qui étaient auparavant un défi sans une solide compréhension mathématique et difficiles à réaliser manuellement.
Avec l’Interpolateur, les modes linéaire et Bézier gagnent en accessibilité et flexibilité, offrant aux designers un contrôle précis et nuancé. Cette amélioration transforme radicalement le processus d’animation, permettant de concrétiser des idées avec une finesse et une fluidité extraordinaire.
L’outil agit comme un pont entre la théorie mathématique abstraite et la pratique concrète du design, faisant des concepts de fonctions et de courbes un puissant outil de narration visuelle. C’est une fusion entre le monde des mathématiques et l’art de l’animation, apportant une dimension nouvelle et sophistiquée au motion design.

Effet Interpolateur de Duik
Fonctions gaussiennes : en motion design, l’emploi de la fonction gaussienne pour l’interpolation des images clés transforme la manière dont nous animons. Connue sous le nom de fonction cloche pour sa forme caractéristique, cette technique permet de créer des mouvements extrêmement naturels et fluides.
Ce qui distingue la fonction gaussienne, c’est sa capacité à simuler la dynamique réelle des mouvements volontaires. Contrairement aux interpolations de Bézier standards, elle permet une accélération légèrement plus rapide que la décélération, capturant ainsi l’essence des mouvements naturels. Le résultat ? Des animations qui dégagent un réalisme et une fluidité exceptionnels, des personnages qui se déplacent avec une grâce et une intention qui semblent défier les limites de l’écran.

Fonctions logistiques (sigmoïdes) : la fonction logistique, également connue sous le nom de Sigmoïde, offre une approche différente de l’interpolation en motion design. Sa caractéristique principale réside dans sa symétrie parfaite, offrant un équilibre parfait entre accélération et décélération. Cette qualité la rend idéale pour des animations qui requièrent une précision presque mécanique, où chaque mouvement s’enchaîne avec une fluidité calculée.


Fonctions logarithmique et exponentielle : les fonctions logarithmique et exponentielle ouvrent des horizons créatifs fascinants. La fonction logarithmique est caractérisée par sa capacité à décélérer constamment, tandis que la fonction exponentielle est synonyme d’une accélération continue. Cette dualité offre une palette riche pour des animations innovantes et expressives.
L’avantage principal de ces fonctions réside dans leur capacité à créer un mouvement qui ne s’arrête jamais tout à fait. Cette caractéristique subtile est difficile à atteindre avec les interpolations de Bézier standards, mais elle est naturellement intégrée dans les courbes logarithmique et exponentielle.
Le résultat ? Des mouvements qui se déroulent avec une fluidité exceptionnelle, parfaits pour donner une sensation de naturel et de continuité. Que ce soit pour des éléments qui glissent doucement dans le cadre ou qui s’évanouissent progressivement, ces fonctions permettent de capturer l’essence même du mouvement perpétuel.

Interpolation logarithmique

Interpolation exponentielle
Extrapolation des mouvements
L’extrapolation consiste à prolonger les mouvements au-delà des dernières images clés connues. L’extrapolation est une technique puissante qui permet aux motion designers d’étendre et de manipuler les mouvements au-delà des images clés traditionnelles. On peut la réaliser à l’aide d’expressions dans les paramètres de la propriété animée. Avec l’outil Interpolateur dans After Effects, cette méthode devient encore plus dynamique et accessible.
Le mouvement ne s’arrête pas aux images clés : connaître les différents modes d’extrapolation et leurs usages vous permet de contrôler ce qui se passe entre chaque étape et d’affiner le rendu de vos animations.
Constant : la valeur de la dernière image clé est maintenue, créant une pause ou une fin définitive. C’est la valeur par défaut sans manipulation de votre part.

Continue : le mouvement s’écoule naturellement après la dernière image clé, générant une transition fluide. L’expression associée est loopOut(" continue ").

Offset : cette extrapolation répète le mouvement en ajoutant les valeurs à la dernière connue, créant une impression de cycle continu. L’expression associée est loopOut("offset").

Cycle : cette extrapolation crée une répétition du mouvement pour un effet de boucle. L’expression associée est loopOut("cycle") ou loopOut().

Pingpong : le mouvement est inversé à chaque cycle, idéal pour les animations rythmiques ou répétitives. L’expression associée est loopOut("pingpong").

Follow Through : cette extrapolation génère une animation de suivi, ajoutant un réalisme à la fin du mouvement (voir dans le chapitre présent la section Expérimentez les 12 principes d’animation).
Simple à mettre en place avec l’Interpolateur de Duik en un clic. Vous pouvez aussi utiliser l’expression accessible ici : https://www.schoolofmotion.com/blog/automatic-follow-through-after-effects

Bounce :cette extrapolation crée un effet de rebond, parfait pour des animations vivantes et ludiques.
Simple à mettre en place avec l’Interpolateur de Duik en un clic. Vous pouvez également utiliser l’expression accessible ici : https://www.schoolofmotion.com/blog/after-effects-bounce-expression

Contrôler et personnaliser l’extrapolation dans Duik
L’extrapolation peut être ajustée pour s’adapter aux besoins spécifiques de votre projet. Par exemple, vous pouvez définir le nombre d’images clés à extrapoler pour créer des effets de décalage, de cycle ou de pingpong.
La valeur d’amortissement ajuste le temps nécessaire pour que le mouvement s’arrête, offrant une flexibilité dans la gestion de la vitesse et du rythme.
Avec des paramètres comme l’élasticité, contrôlez l’amplitude et la fréquence de l’extrapolation, permettant de personnaliser davantage les effets de suivi ou de rebond.
L’extrapolation, lorsqu’elle est utilisée de manière créative, peut transformer une animation standard en une expérience captivante et dynamique. C’est un outil essentiel pour les motion designers cherchant à infuser leurs créations avec plus de vie et de spontanéité.
Tutoriel : animer une balle rebondissante
Brief
Nous allons voir comment animer une balle qui tombe et rebondit. L’animation d’une balle rebondissante est un exercice classique et essentiel pour tout motion designer. Elle offre une excellente opportunité de pratiquer et de maîtriser les principes fondamentaux de l’animation.
Logiciel utilisé
Bien que ce tutoriel soit axé sur After Effects, l’un des logiciels les plus populaires chez les motion designers, les principes et techniques abordés sont universellement applicables à d’autres logiciels d’animation 2D et 3D.
Prérequis
Ce tutoriel nécessite des connaissances de base dans l’utilisation d’After Effects. Pour les débutants ou ceux désirant enrichir leurs compétences, le livre After Effects de Bruno Quintin est une ressource précieuse. Disponible dans la même collection, il couvre en détail les concepts fondamentaux et les techniques avancées d’After Effects.

Créer la balle
Ouvrez un nouveau projet dans After Effects.
Créez une nouvelle composition (par exemple, 1920x1080 pixels, 25 images par seconde, durée 10 secondes).

Utilisez l’outil Ellipse, accessible dans la barre d’outils parmi les options de l’outil Rectangle (ou la forme de votre choix) pour créer une balle. Vous pouvez le faire en sélectionnant l’outil Ellipse et en maintenant la touche Shift enfoncée pour dessiner un cercle parfait dans la fenêtre Composition.

Vous pouvez également créer un sol à l’aide de l’outil Rectangle.

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Vous pouvez également utiliser les fichiers sources mis à votre disposition (TUTO_Balle) pour réaliser cet exercice. |

Positionner la première image clé
Placez la balle en haut de la composition.
Activez l’animation en cliquant sur l’horloge à côté de la position dans le panneau de contrôle des calques pour créer une première image clé.

Créer un mouvement de rebond
Déplacez le curseur de temps à un moment où vous voulez que la balle touche le sol (par exemple, à 14 images).
Déplacez la balle vers le bas de la composition pour créer un deuxième point de rebond.
Répétez ce processus, en diminuant la hauteur de chaque rebond et en rapprochant les images clés pour simuler la perte d’énergie.


Courbe de valeurs
Ajuster la courbe de trajectoire
Identifiez les points sur la trajectoire de la balle qui sont situés le plus en hauteur. Généralement, ces points correspondent au sommet de chaque arc formé par le rebond.
Sélectionnez l’outil Plume de la palette d’outils et cliquez sur les points clés identifiés en hauteur pour ajouter des poignées de Bézier à ces points.
Cliquez et faites glisser les poignées de Bézier pour modifier la forme de la courbe de trajectoire. En ajustant ces poignées, vous pouvez créer une trajectoire de rebond qui simule plus fidèlement la manière dont une balle se déplace dans la réalité.

Ajuster la courbe de vitesse
Accédez au graphique d’éditeur de vitesse pour ajuster la courbe de chaque rebond.
Assurez-vous que la balle accélère en tombant, sous l’effet de la gravité, et ralentit à l’approche du sol. Ajustez soigneusement les poignées de la courbe pour simuler un mouvement naturel. Un rebond rapide suivi d’un ralentissement crée une sensation de poids et d’impact.
Réfléchissez au comportement réel d’une balle rebondissante pour guider vos ajustements : en tombant, la balle s’accélère en raison de la gravité. L’impact avec le sol marque le point de vitesse maximale, où la balle perd une partie de son énergie. Après l’impact, la balle repart en l’air, mais avec une vitesse réduite, car une partie de l’énergie est absorbée par le sol. La balle monte jusqu’à ce que sa vitesse ralentisse presque à l’arrêt, avant que la gravité ne prenne à nouveau le dessus et ne la fasse redescendre.

Courbe de vitesse de la position de la balle

Courbe de valeurs de la position de la balle
Créer un effet de rotation
Ajoutez deux clés pour la rotation de la balle, une au début et une à la fin de l’animation. Ces clés contrôleront la rotation globale de la balle tout au long de l’animation.
Ouvrez le graphique d’éditeur de vitesse et accédez à la propriété de rotation.
Ajustez la courbe entre les deux clés pour que la rotation de la balle ralentisse progressivement vers la fin du mouvement. Cela simule le réalisme car, dans la vie réelle, un objet en rotation tend à ralentir progressivement avant de s’arrêter.
Pour appliquer le principe du follow through (voir dans le chapitre présent la section Expérimentez les 12 principes d’animation), qui ajoute du naturel et de la fluidité à l’animation, décalez la dernière clé de rotation de deux images après la dernière clé de position....
Soyez physicien ou la motivation du mouvement
Dans le monde de l’animation, la physique ne se contente pas d’apporter du réalisme aux personnages : elle est essentielle pour donner de la crédibilité à tous les éléments en mouvement, qu’il s’agisse d’une lettre qui chute, d’un logo en rotation ou de particules en dispersion. Elle régit l’ensemble des animations, des plus figuratives aux plus abstraites.
Chaque mouvement tire sa vraisemblance de principes fondamentaux tels que la gravité, l’inertie ou la résistance de l’air. Le respect de ces lois crée une connexion sensorielle avec le spectateur, qui perçoit instantanément la justesse d’un déplacement, sa cohérence ou son étrangeté.
Revenir aux bases de la physique
Pour animer de manière convaincante, revenir aux bases de la physique est indispensable. Ces lois - gravité, inertie, résistance - sont intuitives et ancrées dans le bon sens. En les appliquant, vous apportez un poids réel aux mouvements, transformant chaque geste en une action tangible et captivante. En appliquant ces notions en animation, on fait naître des mondes où chaque geste et chaque chute semblent naturels et captivants.
Gravité : l’essence de la chute
La gravité attire les objets vers le bas et est essentielle pour donner un poids aux animations. Plus un objet chute longtemps, plus il prend de la vitesse.
Imaginez une balle qui tombe. Si vous animez une balle, commencez par rapprocher les images en haut de la chute (là où elle tombe lentement) et augmentez progressivement l’espace entre chaque image à mesure que la balle prend de la vitesse en descendant. Cela donne l’illusion de l’accélération.
Si vous animez deux objets qui tombent - par exemple une balle légère et une boule de métal - et que vous rapprochez davantage les images de la boule de métal, elle paraîtra tomber plus vite et donner l’impression de peser davantage, accentuant sa lourdeur.

Force et résistance : la danse des énergies contraires
La force et la résistance sont des notions fondamentales qui aident à montrer comment un objet réagit lorsqu’une force est appliquée. La loi de Newton...
Quand le texte devient cinétique
L’animation de texte est bien plus qu’un simple moyen de communication visuelle. Elle possède une dimension unique qui mêle esthétique, rythme et narration, faisant de chaque lettre un acteur à part entière. Lorsque les mots s’animent, ils ne se contentent plus de transmettre une information : ils racontent, captivent et transportent le spectateur dans un univers où le texte devient vivant, vibrant d’émotion et de personnalité.
L’essence de l’animation typographique
Qu’est-ce qui rend l’animation de texte si spéciale ? Contrairement aux autres formes d’animation, où les mouvements et formes sont souvent guidés par des personnages ou des objets, l’animation typographique met les mots eux-mêmes au centre de la scène. Les lettres, par leur forme et leur mouvement, traduisent l’intention du message au-delà du sens littéral. Il ne s’agit plus seulement de lire, mais de ressentir. Une phrase qui s’épanouit, un mot qui éclate, une lettre qui vacille - tout cela crée une connexion émotionnelle avec le lecteur. Cette magie permet d’aller au-delà de la simple lisibilité pour insuffler de la personnalité, de la nuance et même une certaine poésie dans l’animation.
L’engouement pour la typographie cinétique
La typographie cinétique a captivé le monde du design et de l’animation en offrant un espace de jeu sans fin pour les créateurs. Ses origines remontent aux expérimentations visuelles du début du XXe siècle, lorsque les artistes ont commencé à repousser les limites de la typographie traditionnelle en lui donnant mouvement et profondeur.
Aujourd’hui, elle est omniprésente : des génériques de films aux vidéos musicales, en passant par les publicités et les interfaces numériques. La typographie animée enrichit chaque support, apportant son lot d’émotions, de surprises et de rythmes. Son langage visuel s’est ancré dans la culture populaire, symbolisant un désir de dynamisme et d’expression contemporaine.
La typographie comme empreinte culturelle
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Avez-vous remarqué comment certaines typographies... |
Faire vivre les personnages
L’animation de personnages est un art en soi, car elle exige bien plus que le simple déplacement d’images ou d’objets. C’est la création d’une illusion de vie, une méthode pour insuffler des émotions et des gestes crédibles aux personnages animés, qu’ils soient en 2D ou en 3D. Cette introduction vous guidera à travers les fondamentaux et les outils essentiels pour débuter dans l’animation de personnages et comprendre ses particularités.
Quelques fondamentaux à considérer
Différences entre animation de personnages 2D et 3D
L’animation de personnages peut se faire en 2D ou en 3D, et chaque approche a ses propres techniques et défis.
Animation 2D : dans l’animation 2D, les personnages sont animés image par image ou à l’aide de squelettes (ou « rigs ») qui permettent de manipuler des parties spécifiques. Elle donne souvent un aspect plus graphique et stylisé.
Le défi majeur en 2D est de maintenir la fluidité des mouvements et de respecter les proportions du personnage au fil des poses.
Animation 3D : dans la 3D, les personnages sont des modèles numériques que l’on peut manipuler dans un espace en trois dimensions. L’animation 3D offre plus de réalisme et de possibilités de mouvements complexes grâce à des points d’articulation détaillés.
Cependant, elle demande une bonne compréhension de la spatialité et des interactions de la lumière pour que le personnage s’intègre de manière crédible dans son environnement.

Animer un personnage, pas si simple
L’animation de personnages est complexe car elle repose sur la crédibilité et l’expressivité. Chaque mouvement, chaque expression doit sembler naturel pour que le spectateur croie au personnage, qu’il soit réaliste ou stylisé.
L’importance de l’expressivité : un personnage doit pouvoir transmettre des émotions par ses gestes et expressions. La manière dont il bouge, interagit avec son environnement, ou change de posture, tout cela contribue à son expressivité. Il ne suffit pas de simplement « faire bouger » un personnage ;...
Le compositing et VFX : l’art de maquiller vos scènes
Les effets visuels (VFX) et le compositing sont comme la magie secrète du motion design moderne. Ce sont eux qui donnent vie à l’imaginaire, permettant de transformer une scène banale en un univers captivant. En jouant avec les couches d’images, les textures, et en intégrant des éléments variés - que ce soient des vidéos, des effets spéciaux ou des images - on peut tisser des mondes qui semblent aussi réels qu’un rêve éveillé.
Ici, chaque asset devient une couleur sur la palette du créateur, chaque superposition une touche de pinceau qui enrichit la scène, la rend plus profonde, plus vibrante. Le compositing, c’est ce lien invisible entre le réel et l’imaginaire, où l’art du détail fait toute la différence. Au-delà de la technique, c’est l’art d’orchestrer des illusions, pour que l’œil du spectateur s’y perde, émerveillé.

Deux techniques distinctes
Dans le monde du motion design, il existe une frontière délicate entre le réel et l’imaginaire, et c’est précisément à cet endroit que le compositing et les effets visuels (VFX) interviennent. Ces deux techniques, bien que distinctes, partagent une même mission : donner vie à l’invisible, fusionner des éléments disparates pour créer des mondes qui, bien que nés de pixels, paraissent palpables.
Qu’est-ce que le compositing ?
Le compositing, c’est un peu comme l’art d’assembler un puzzle visuel. Imaginez que vous avez plusieurs pièces : une vidéo, une image, un effet lumineux, peut-être même un peu de texte animé. Le but du compositing, c’est de réunir toutes ces pièces pour qu’elles ne forment plus qu’un ensemble fluide et cohérent, comme si elles avaient toujours été faites pour exister ensemble. C’est un peu comme peindre un tableau où chaque calque, chaque effet, ajoute une nouvelle nuance à la scène.
Pour comprendre le compositing, il faut savoir que ce n’est pas seulement une question d’empilement d’éléments. C’est l’art...
Conclusion
En animant, vous donnez littéralement vie à ce qui n’était qu’une idée, et il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce processus. C’est un peu comme voir un enfant faire ses premiers pas : ce moment où le mouvement prend forme, où les pixels s’animent sous vos yeux, c’est un instant magique. Ce frisson, cette émotion que vous ressentez en créant, est un indicateur précieux - si votre propre travail vous émeut, alors il a le potentiel d’émouvoir ceux qui le verront.
Mais n’oubliez jamais que l’animation, au-delà de sa technique, est un langage universel, un moyen de toucher le cœur des autres en leur racontant des histoires qui résonnent avec leurs propres émotions. Chaque mouvement que vous créez, chaque scène que vous animez, est une opportunité de transmettre quelque chose d’intangible - un sentiment, une pensée, une vibration qui ne peut être exprimée que par le mouvement.
Ne cherchez pas toujours à l’extérieur la validation de vos choix. Les réponses sont souvent déjà en vous, dans ce que vous ressentez au plus profond de vos tripes. Ayez confiance en ce que vous créez, car c’est cette sincérité qui touchera les autres. Parfois, il suffit de vous écouter, de suivre...
Récapitulatif des points clés
Un pilier : l’organisation
Je retiens que l’animation repose sur une organisation rigoureuse, structurant chaque phase, du storyboard à l’animation finale, avec une planification minutieuse. L’animatique est essentielle pour valider le rythme et la fluidité avant de se lancer dans la production. En optimisant le workflow avec des outils comme Duik ou Overlord, on gagne en efficacité tout en libérant du temps pour la créativité. Enfin, une organisation claire des fichiers et une validation séquence par séquence assurent une animation fluide et harmonieuse, transformant la préparation en magie créative.
Des règles d’animation essentielles
Je retiens que l’animation ne se limite pas à des mouvements, mais consiste à capturer l’essence d’un personnage pour lui insuffler la vie. Maîtriser le timing, le spacing, l’anticipation et le suivi d’action est crucial pour rendre chaque animation fluide et expressive.
Je retiens aussi que le staging et la mise en scène dirigent l’attention du spectateur tout en garantissant la clarté de l’action. Les techniques comme le squash and stretch, les arcs de mouvementet l’exagération apportent dynamisme et expressivité.
Enfin, réussir une animation ne se résume pas aux règles techniques ; il faut aussi cultiver l’attrait pour rendre chaque scène mémorable. En équilibrant principes fondamentaux, créativité et expérimentation, on donne vie à l’inanimé avec émotion.
Maîtriser la courbe de vitesse
Je retiens que la maîtrise des courbes de vitesse est essentielle pour transformer une animation basique en un mouvement fluide et expressif. Ce n’est pas juste une question de keyframes, mais d’ajuster le timing pour insuffler réalisme...