Composantes
L’histoire
Le digital learning a vingt ans et au cours des différentes éditions de ce livre, vous en avez suivi avec nous les évolutions.
Refaisons un peu l’histoire.
Nous sommes passés en quelques années de la diffusion de savoirs via une plateforme à un apprentissage personnalisé et intelligent.
En effet, aux débuts du e-learning (1998-2002), les apprenants se connectent à un LMS qui leur propose un catalogue de modules et de ressources en pdf.
Autour de 2005, les dispositifs blended learning évoluent vers la gestion de connaissances, avec une offre qui s’enrichit de contenus métiers et de parcours de formation destinés essentiellement à acquérir des connaissances et compétences métier. On parle alors beaucoup de gestion de compétences et les LMS proposent des fonctionnalités ad-hoc.
Dans les années 2010, ce que l’on peut appeler la troisième phase prend en compte la notion de formation continue, formation tout au long de la vie et place l’apprenant un peu plus au cœur des dispositifs (Taxonomies). C’est l’avènement du Learning on demand, le début du social learning, de l’apprentissage expérientiel et également du User experience.
Vers 2015, la notion plus englobante de digital learning apparaît et prend en compte l’évolution...
La crise sanitaire, accélératrice du digital learning
La pandémie a largement favorisé l’usage des technologies numériques dans l’éducation et la formation, c’est un fait. Mais de quelle manière ?
L’enquête du FFFOD révèle sans surprise que les modalités technologiques qui semblent le plus utile aux répondants sont la classe virtuelle (76,6 %), les capsules vidéo (52,5 %) et les modules e-learning (43,3 %). L’apprentissage adaptatif vient ensuite, suivi de près par le mobile learning.
Pour en savoir plus sur l’étude du FFFOD : https://www.fffod.org/s-informer/article/la-crise-grand-accelerateur-du-digital-learning-620. Le livre blanc 2020 a été rédigé à partir d’entretiens avec les représentants des OPCO et les responsables d’entreprises et à partir de plus de 450 contributions à l’enquête en ligne. |
Une approche multimodale, mêlant judicieusement présentiel et distanciel, devient la norme. Les deux sont plus que jamais complémentaires, et cela est confirmé par les répondants à l’enquête. En effet, 90,6 % utilisent maintenant le digital learning.
Ce qu’il faut noter également comme étant une bonne nouvelle, c’est que cette approche mixte...
Dispositif de formation hybride
Le blended learning ou mix learning est un mélange de distanciel et de présentiel.
Les pourcentages de l’un et de l’autre sont très variables et vont se déterminer en fonction des apprenants ciblés, du contenu pédagogique à déployer, des objectifs pédagogiques souhaités, et des modalités à mettre en œuvre (travaux individuels ou collectifs, part de social learning, part de l’asynchrone et du synchrone, zone de diffusion du cours…)
Composantes d’un dispositif de formation à distance
Dans la mise en place d’un dispositif de formation, de nombreux services de l’entreprise sont impactés et de nombreux éléments entrent en ligne de compte.
Quelles sont toutes les composantes d’un dispositif de formation, présentiel ou à distance ?
Nous les avons regroupées dans le schéma de synthèse ci-dessous :
La réussite de la mise en place d’un dispositif hybride de formation réside dans l’implication de tous les acteurs, directement ou indirectement concernés, dès le début du projet, étant donné la multiplicité des composantes de ce type de dispositif.
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Composante pédagogique : le digital learning modifie en profondeur les modes d’apprentissage en centrant la formation sur l’apprenant. Le contenu pédagogique qui sera proposé sur ce noyau technique comprend une multitude de ressources...