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Communiquer en ligne en toute sobriété : e-mails et newsletters
Revenons aux bases : quel est l’impact d’un e-mail ?
Inventé au début des années soixante-dix aux États-Unis, l’e-mail est aujourd’hui l’un des moyens de communication les plus utilisés dans le monde. Selon l’Agence de la transition écologique, 8 à 10 milliards de mails sont échangés en 1 heure au niveau mondial (https://librairie.ademe.fr/cadic/2351/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf).
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Si le poids a son importance...
On entend tout et son contraire sur les e-mails : certains affirment qu’il faut nettoyer sa boîte mail afin de réduire son impact numérique. D’autres déclarent que l’impact de cette opération est trop faible et représente surtout une perte de temps. Nous avons choisi d’écrire ce livre parce que nous croyons que chaque geste permettant de réduire nos impacts est indispensable. De fait, l’envoi et la réception de mails ont un impact, qui varie notamment en fonction de leur poids. Un message contenant une vidéo de chat mignon sera toujours plus lourd - et son parcours plus énergivore - qu’un e-mail exclusivement composé de texte.
... le nombre de destinataires compte aussi
D’après l’Agence de la transition écologique, « multiplier par 10 le nombre des destinataires d’un mail multiplie par 4 son impact. » (https://librairie.ademe.fr/cadic/2351/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf).
Toujours selon l’Agence de la transition écologique, « réduire de 10 % l’envoi de mails incluant systématiquement le responsable et un collègue au sein d’une entreprise de 100 personnes permettrait un gain équivalent à environ...
Propositions concrètes pour un usage conscient et raisonné des e-mails
La meilleure solution pour réduire l’impact des e-mails est toute simple : évitez d’en envoyer. Pensez sobriété : votre message est-il vraiment utile ? Si la réponse est « non », ne l’envoyez pas. Dans un cadre professionnel, une petite balade dans les bureaux est toujours excellente pour la santé. Cela vous permettra par exemple de répondre face à face à une invitation. Un message sur un outil en interne ou un SMS constituent également des alternatives intéressantes.
Vous trouvez ces propositions un peu trop radicales ? En voici cinq autres que vous pourrez aisément mettre en place.
Mettez au régime vos signatures d’e-mail
Très souvent, un e-mail contient au moins une image ou une photographie. Traditionnellement, on retrouve ainsi le logo des entreprises et/ou les petites icônes associées aux réseaux sociaux dans la signature des mails. Si votre signature comprend une grande image, ou plusieurs images, cela a un impact.
Il est donc primordial de se créer une signature légère, en privilégiant autant que possible les textes. Peut-être est-ce l’occasion de remettre l’art ASCII à la mode : cette technique permet de réaliser des dessins en utilisant exclusivement les lettres et caractères spéciaux que l’on trouve sur un clavier. Plus simplement, l’utilisation des emojis est elle aussi pertinente puisque ces petites icônes sont interprétées comme du texte par les systèmes d’exploitation.
Si toutefois l’image en signature est inévitable, pensez à compresser votre visuel en amont. Ce procédé permet de réduire le poids des images sans altérer...
