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Numérique au travail : productivité, surconnexion et CO2

Le Covid-19, un tournant pour le numérique dans l’univers professionnel

Lors de la pandémie de Covid-19 et le recours presque obligatoire au télétravail, de très nombreuses entreprises se sont vues contraintes d’entamer - ou d’aller encore plus loin - dans leur transformation numérique. Au cours de cette période, de nouveaux usages ont émergé un certain nombre d’entre eux ont perduré.

Le plus significatif reste la généralisation des visioconférences, rendues possibles avec des outils comme Zoom, Skype (Microsoft), Meet (Google) ou encore Teams (Microsoft). Les équipes se sont également mises à utiliser, lorsque ce n’était pas déjà le cas, des outils de communication instantanée - tels que Slack (Salesforce).

Quels sont leurs impacts ? Le bilan est en demi-teinte. Dans une certaine mesure, le télétravail a permis de réduire les déplacements des professionnels (en voiture, notamment) jusqu’à leur lieu de travail. Résultat : une réduction des émissions de gaz à effet de serre. En revanche, le recours massif aux outils en ligne afin de pouvoir continuer à travailler a démultiplié l’impact du numérique. La nécessité d’investir dans des équipements électroniques transportables du domicile au lieu de travail (ordinateurs portables...) a également eu des conséquences à l’échelle de la planète.

En ce qui concerne la sobriété relative aux équipements, nous vous invitions à (re)lire le chapitre Comprendre et réduire l’impact des équipements numériques entièrement consacré à cette question. Quelques rappels et points spécifiques...

Diminuez l’impact des outils professionnels

Aujourd’hui, presque toutes les entreprises, administrations et associations ont recours à des progiciels (logiciels professionnels) pour fonctionner. Or ceux-ci sont souvent lourds, et requièrent des machines puissantes pour fonctionner correctement. Leur impact est donc significatif.

Pour en limiter les effets, il faut rester attentif au niveau de performance requis et mener un travail de veille sur ces outils dans le but de dénicher, tester, mettre en place et s’adapter à de nouveaux logiciels plus légers. Évidemment, ceci demande une certaine sensibilité écologique, ainsi que du temps et des efforts pour déployer ces solutions moins impactantes à l’échelle d’un service entier.

Dans cette optique, les outils en ligne peuvent sembler plus écoresponsables. Mais ce n’est pas forcément le cas. En effet, ceux-ci requièrent parfois des serveurs surpuissants et très impactants pour fonctionner correctement. Un critère à vérifier avant de s’en servir : la quantité de données qu’un service web peut ingérer. Plus celui-ci gère des données diverses et variées, plus son impact est conséquent sur les serveurs. Les logiciels paramétrables à l’envi posent le même problème. Mieux vaut opter pour un outil en ligne simple qui permet de réaliser des opérations essentielles et ne nécessite pas plusieurs jours de réglage.

Open source : une solution qui a du sens

Les logiciels ou services open source constituent une alternative aux logiciels ou outils propriétaires (c’est-à-dire non libres). Leur principe : proposer un outil au code source rendu public sur Internet, gratuitement. Chacun a la possibilité d’y...