💥 Accédez en illimité à
tous nos livres & vidéos, sur l'IA, le dev, les réseaux... Cliquez ici
-100€ sur l'abonnement annuel à
la Bibliothèque Numérique ENI. Cliquez ici
  1. Livres & vidéos
  2. De Scrum à SAFe
  3. Deuxième partie : SAFe
Extrait - De Scrum à SAFe Au cœur de l'agilité (2e édition)
Extraits du livre
De Scrum à SAFe Au cœur de l'agilité (2e édition) Revenir à la page d'achat du livre

Deuxième partie : SAFe

Introduction

Pour parvenir à déployer l’agilité à l’ensemble de l’entreprise, il existe plusieurs frameworks comme Nexus, LeSS, Spotify, Scrum@Scale, SSwS… Nous avons parlé de Spotify dans la première partie, ce qui vous a permis de voir comment plusieurs équipes agiles pouvaient fonctionner ensemble au sein d’une entreprise. Avec SAFe, on va rajouter un niveau de difficulté supplémentaire : devoir synchroniser les équipes agiles de l’entreprise de telle sorte qu’elles puissent livrer au même moment. Nous allons nous focaliser, dans cette deuxième partie, uniquement sur SAFe. Nous rappelons ici qu’il y a une différence entre une entreprise agile et une entreprise qui pratique l’agilité à l’échelle. La première fonctionne dans tous les corps de l’entreprise avec les outils et l’état d’esprit agile. La deuxième va répandre l’agilité à tous ses services, pour que tous, ensemble, produisent de la valeur. SAFe 6.0 intervient dans ce dernier cas.

Aujourd’hui, les petites et grandes entreprises sont confrontées à un monde en perpétuelle mutation. Qu’il s’agisse de concurrents, lançant de plus en plus vite de nouveaux produits sur le marché mondial, ou de clients de plus en plus exigeants, le changement est devenu omniprésent. Afin de rester dans la course, les organisations ancrées dans de lourds processus administratifs doivent désormais sprinter façon agile pour se transformer en entreprises souples, adaptables et sensibles au time-to-market. On entend trop souvent dire que les méthodes agiles ne sont applicables que pour de petits projets.

Nous allons voir ici qu’il n’en est absolument rien. Petits ou grands projets ne se distinguent au final que par le nombre de fonctionnalités et d’actions à mettre en place. Plus il y a de fonctionnalités, plus le projet est ambitieux, et plus il y aura de dépendances entre les services. Qu’importe la taille du projet, tôt ou tard, après découpage des objectifs, il se traduira par des actions à mener. Si nous sommes capables de gérer ces actions, peu importe les processus, on pourra convenablement conduire...