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Gestion du réseau sous Windows

Modèle OSI sous Windows

1. Introduction

Historiquement, le modèle OSI (Open Systems Interconnexion) est un concept théorique apparu au début des années 1970, ayant comme objectif d’expliquer les différentes étapes parcourues lors d’une communication réseau entre deux entités. Le modèle OSI est composé de plusieurs couches correspondant à une partie de traitement de message informatique appelée trame. Lors d’un envoi ou réception de données informatiques, on parle alors d’encapsulation et de désencapsulation pour expliquer le mécanisme d’échange.

Le schéma suivant présente les différentes couches du modèle OSI :

images/02EI0.png

Ces différentes couches permettent d’associer un message d’erreur à un processus, facilitant ainsi le diagnostic ou le débogage des erreurs. C’est de cette façon que le système retourne une erreur au niveau de la carte réseau, du serveur DHCP ou de la couche du modèle OSI où se trouve le blocage.

2. Présentation des couches

La couche 7 - Application : c’est le point de contact entre l’utilisateur et le réseau, à partir duquel il pourra interagir sur l’information en utilisant des protocoles directement ou indirectement derrière une application. Exemple de protocole : HTTPS, DNS, FTP, POP, DHCP.

La couche 6 - Présentation : à ce stade, notre message est traduit dans un langage commun à toutes les machines. Exemple de protocole : ASCII, UNICODE. 

La couche...

La pile TCP/IP

La suite de protocoles TCP/IP est en service depuis le 1er janvier 1983 et elle a pour objectif de permettre à deux machines de dialoguer entre elles. En effet, le protocole TCP correspond à un protocole de transport, c’est-à-dire la couche 4 du modèle OSI, tandis que le protocole IP correspond au protocole chargé de transmettre une information.

Si l’on schématise la pile TCP/IP, on obtient un ensemble de quatre couches : Accès réseau, Internet, transport, application

À titre de comparaison, il y en a sept avec le modèle OSI.

images/02EI4.png

Actuellement, dans le monde des réseaux informatiques, il y a deux versions du protocole IP : l’IPv4 et l’IPv6.

Dans le premier cas, les adresses IP sont codées sur 32 bits tandis que dans le second cas, le codage s’effectue sur 128 bits.

Même si IPv4 est amené à être remplacé progressivement par l’IPv6, cela reste la version la plus couramment utilisée.

Quant à Windows Server, il prend en charge aussi bien l’IPv4 et l’IPv6. Cela n’est pas nouveau puisque la pile IPv6 est intégrée à Windows depuis Windows Vista et Windows Server 2008.

Pour l’anecdote, sachez qu’il était possible d’ajouter une prise en charge limitée de l’IPv6 sur Windows 95 et Windows 98 : preuve que Microsoft...

Implémentation du protocole IPv4

L’implémentation du protocole IPv4 en environnement professionnel commence obligatoirement par une première étape indispensable : dessiner son architecture réseau de départ, avec plusieurs sous-réseaux pour effectuer un découpage cohérent de son infrastructure. Ainsi, nous pourrons séparer les hôtes selon leur usage et leur rôle, au sein de plusieurs VLAN.

Pour déterminer nos différents sous-réseaux, nous allons devoir passer par une étape importante : le calcul des masques de sous-réseau. L’intérêt va être de déterminer plusieurs blocs d’adresses IP, utilisés pour adresser un nombre d’hôtes maximal dans un réseau. Ce découpage va être effectué grâce au choix du « bon masque de sous-réseau » en fonction des besoins, ce qui va permettre de segmenter un réseau en plusieurs sous-réseaux.

1. Le format d’une adresse IPv4

Une adresse IPv4 est composée de quatre blocs de nombres délimités par des points avec une valeur allant de 0 à 255 pour chaque bloc.

Voici quelques exemples d’adresses IPv4 :

  • 192.168.1.1

  • 192.168.200.12

  • 10.0.10.100

  • 172.16.100.254

Dans une adresse IP, chaque bloc correspond à un octet et nous savons qu’un octet est égal à 8 bits. Nous pouvons affirmer qu’une adresse IPv4 est codée sur 4 octets, c’est-à-dire un total de 32 bits, soit 4 x 8 bits.

À chaque fois, la première partie de l’adresse IP correspond au réseau (ou au sous-réseau). La deuxième partie correspond à l’hôte, et va donc varier d’un équipement à un autre.

2. Qu’est-ce qu’un masque de sous-réseau ?

Dans une adresse IP, il y a la partie réseau et la partie hôte, comment est déterminée cette « séparation » entre les deux parties ? C’est grâce au masque de sous-réseau. En effet, il va permettre de découper un réseau en plusieurs sous-réseaux.

Le masque de sous-réseau peut s’écrire de deux façons :

  • notation décimale, par exemple : 255.255.255.0...