Le média social généraliste personnel et professionnel incontournable : Facebook

Introduction

Facebook est irrémédiablement le réseau social le plus iconographique. Il est à la fois le plus solide des réseaux sociaux, le plus avancé sur le plan technologique et peut-être aussi le plus grand pilleur de fonctionnalités.

À lui seul il représente "The social network" grâce à son film et son histoire mais surtout grâce aux codes qu’il a su casser et qui se montrent officiellement à la hauteur d’un changement mondial lorsque le 10 avril 2018 Mark Zuckerberg doit alors s’expliquer face au Sénat américain, et donc indirectement face à la terre entière, sur la question de la gestion de la confidentialité des données. Question qui est indirectement beaucoup plus grave puisqu’il s’agit en fait de savoir : comment Facebook a-t-il pu jouer un rôle décisif dans la campagne de Donald Trump et ainsi faire basculer le pays le plus puissant du monde entre les mains du parti républicain ?

Depuis sa création frauduleuse en 2004, Facebook incarne, d’une part, à la fois la génération Y surdouée qui domine le monde grâce à sa dextérité informatique. Mais d’autre part, curieusement, il incarne également depuis les années 2014 environ, le réseau social familial incontournable...

Pourquoi Facebook est-il incontournable ?

Une histoire importante et structurante

"L’échec est le fondement de la réussite" (Philip Caldwell) et il s’avère que Facebook a connu beaucoup d’échecs pour arriver à devenir l’empire qu’il est aujourd’hui. 

D’abord, comme le raconte bien l’histoire du film, il s’agit avant tout d’un échec amoureux, une envie de reconquérir l’amour d’une femme perdue. Ensuite il s’agit de faire face à un jugement de juin 2008 perdu et pour lequel Mark Zuckerberg devra verser 65 millions de $ aux frères Winklevoss qui lui ont demandé de réaliser "The Facebook" pour leur compte sans en avoir les compétences. Puis des associés quitteront le projet et s’en suivront six années pendant lesquelles Facebook ne fera aucun profit mais s’appuiera sur de nombreux investisseurs pour survivre. Il s’en est fallu de très peu pour que Facebook ne finisse pas dans le trou noir de la galaxie Internet comme le vit X depuis plusieurs années maintenant.

Source : https://www.statista.com/statistics/277229/facebooks-annual-revenue-and-net-income/

La courbe la plus haute correspond au chiffre d’affaires alors que l’autre correspond au bénéfice

Grâce à cette réussite, Facebook est désormais crédible, incontestable et indiscutable dans sa position de leader de l’univers des réseaux sociaux. Il donne ses codes et les règles de conduite en la matière bien que l’obsession de se voir concurrencer l’amène constamment à changer son interface pour se raccrocher aux nouveaux codes et comportements imposés...

Facebook-est-il en train de mourir ?

Répondons rapidement à cette question : Non. On peut par ailleurs poser des questions du même type dans d’autres secteurs : “La voiture est-elle en train de mourir ?”, “Les hôtels vont ils mourir (à cause de Airbnb) ?”, “Les taxis vont-ils mourir (à cause de Uber)”, “Mc Donald’s va-t-il mourir”, “Coca-Cola va-t-il mourir ?”. La réponse est non à toutes ces questions.

Ce qui les rend légitime c’est le niveau d’innovation aujourd’hui par rapport à hier ou par rapport à la mouvance catalysée par la technologie.

Pour autant, Facebook est bel et bien devenu un réseau social intergénérationnel sur lequel  on va pour se divertir ou communiquer.

Sa fin est loin car ses ancrages culturels sont intergénérationnels : la génération Y (pionnière sur cet outil) a expliqué à la génération Baby Boomer qu’il fallait y aller pour suivre ses actions du quotidien. La génération X a suivi ce mouvement puisqu’elle a constaté que des générations supérieures y étaient, la génération plus âgée encore, les traditionnalistes, ayant appris qu’il y avait les photos des enfants...

Qu’est-ce que LLama ?

LLama est le ChatGPT version Facebook. Celui-ci n’a pas pour vocation première de satisfaire les demandes comme ChatGPT le fait. Il se veut utilisable principalement comme une API c’est-à-dire comme un système en arrière-plan pour servir des projets conçus par d’autres. Par exemple, si vous souhaitez créer un outil d’intelligence artificielle pour votre entreprise, vous pouvez utiliser le moteur LLama avec une page internet créée sur votre site internet.

Pourquoi avoir adopté cette stratégie et quel sens cela prend-t-il pour Facebook ?

En premier lieu la technologie LLama, bien que puissante, ne présente pas la position de Leader comme celle de ChatGPT. Aussi, il y a fort à parier que la position orgueilleuse de leader de Facebook ne trouvant pas sa place dans ce contexte, Facebook préfère se positionner autrement.

En second lieu, comme pour Google, Facebook se voit régulièrement reproché l’exploitation personnelle des données de ses utilisateurs, Mark Zuckerberg a d’ailleurs passé un moment suffisamment désagréable devant le Sénat Américain pour avoir réfléchit à deux fois avant de s’exposer à nouveau sur le sujet.

Donc, Facebook recherche encore une position légitime pour LLama bien que ce moteur...

Quel sens et quel avenir peut-on donner au métavers ?

Dans ce contexte, l’avenir du métavers tourne au ralenti. Mis en doute par les progrès de l’IA, mis en doute par le risque d’une guerre mondiale qui remettrait en question l’existence des serveurs sur lesquels vit ce métavers.

L’avenir du métavers, autrefois annoncé comme la prochaine révolution numérique, semble aujourd’hui évolué à un rythme beaucoup plus lent et incertain que prévu. Bien que les géants de la tech, tels que Meta (nom juridique de Facebook), aient investi massivement dans cette vision, les résultats sont pour l’instant mitigés, voire décevants. Le métavers, tel qu’il avait été initialement envisagé, ne parvient pas à s’imposer comme un incontournable de notre quotidien numérique. Cependant, son avenir n’est pas totalement compromis, mais il nécessite une réévaluation réaliste de ce qu’il peut réellement offrir.

Le principal défi du métavers réside dans la compréhension et l’adoption de ce concept par le grand public. Malgré un écosystème riche et diversifié, allant des plateformes de jeux en ligne comme Fortnite et Roblox aux univers virtuels plus spécialisés comme...

Pourquoi ne pas faire un profil Facebook ?

À l’inverse, il existe également de nombreuses raisons pouvant vous pousser à ne pas créer un compte Facebook. Voici une liste de quelques raisons unanimement partagées :

Quel niveau de transparence ou de méfiance faut-il accorder à Facebook ?

La question aurait aussi pu être : est-ce bien sécurisé de mettre ma date de naissance, ma ville, mes hobbies et d’autres informations confidentielles sur Facebook ?

D’un point de vue général, il est effectivement conseillé de ne pas afficher une transparence totale sur son profil Facebook et ceci, pour au moins trois raisons :

Pourquoi faire une page Facebook ?

La création d’une page Facebook pose également beaucoup de questions. Voici une liste d’éléments en faveur de celle-ci :

Pourquoi ne pas faire une page Facebook ?

Pour une entreprise, compte tenu de ce qui a été dit précédemment, il est globalement difficile de percevoir comme un inconvénient le fait de disposer d’une page Facebook. Voici néanmoins quelques arguments en la faveur des plus réfractaires :

Faut-il prévoir d’embaucher quelqu’un pour gérer votre page Facebook ?

Si vous espérez tirer un profit de votre page Facebook, alors il faut avant tout effectuer beaucoup de travail. C’est un travail à la fois quantitatif, qualitatif, exploratoire, entrepreneurial, de communicant, nécessitant des compétences graphiques, informatiques, relationnelles, commerciales. En bref, la personne la mieux concernée pour cela serait vous-même mais avec des compétences techniques. Or vous avez une activité de base à gérer.

Aussi, d’un point de vue général, oui il faudrait déléguer. Mais déléguer quoi, comment et avec quelle méthode, tout cela nécessite un minimum d’expérience et de savoir-faire. Aussi, l’erreur assez classique en la matière est de prendre un stagiaire (donc une ressource humaine pas chère) en lui faisant confiance parce qu’il est digital native (né avec le digital).

Le stagiaire présente de nombreuses lacunes d’un point de vue général : il n’est pas forcément autonome, il n’a pas toujours le sens du retour sur investissement, il ne dispose pas forcément de toutes les compétences techniques potentiellement nécessaires (photo, vidéo, sens rédactionnel) et pas non plus...

Quels sont les indicateurs pour monitorer l’activité de sa page Facebook ?

Les indicateurs sur Facebook sont les mêmes que sur tous les autres médias sociaux. Cependant, nous pourrions ici appuyer les concepts de ROI, ROO et ROE. En effet, l’obsession du ROI en matière de médias sociaux est bien souvent une illusion au sens où un entrepreneur peut l’entendre : annoncer que l’on a gagné 1 000 € grâce à une action Facebook qui vous aurait coûté 100 € est bien souvent impossible pour au moins trois raisons.

Tout d’abord, car installer les indicateurs de tracking est quelque peu technique, fastidieux et incertain. Technique, car compliqué à installer ; fastidieux, car il faut généralement solliciter un développeur pour le faire et attendre que celui-ci le fasse ; incertain, car les "trous dans la raquette" (situations où l’on perd la statistique) sont fréquents.

Ensuite, car le travail sur les réseaux sociaux est globalement un travail de notoriété, d’e-réputation, de valeurs. Aussi, lorsqu’une personne voit votre offre à -50 % sur Facebook, elle découvre potentiellement votre offre, l’intègre dans son esprit mais effectuera peut-être une commande plus tard.

Enfin, car globalement, le calcul...

Quels sont les objectifs et stratégies associées possibles sur les médias sociaux ?