Les médias sociaux de micro-publications ou microblogging
Introduction
X (anciennement Twitter) et les médias sociaux de type microblogging sont certes très puissants et très révélateurs du nouveau monde 2.0, mais en même temps, ils ne sont plus aussi populaires qu’avant. X est réservé à une catégorie spécifique d’utilisateurs. Il n’est pas un réseau social suggéré à "monsieur et madame tout le monde" mais plutôt auprès des communicants.
Ces médias sociaux sont certainement les pionniers du "nouveau web" né dans les années 2010 : le Web 2.0. Cependant, dix ans après, ils sont globalement en perte de croissance, car en quelque sorte prisonniers de leur propre raison d’être : des outils minimalistes d’interactions sociales.
Incarnés par le mythique X, ils représentent à la fois la fin d’une culture web et le socle d’une nouvelle. L’idée est simple, permettre à n’importe qui d’obtenir un droit de parole égal à n’importe qui d’autre sur Internet, sans connaissance avancée en informatique. Ainsi, le président de la République ou même l’entreprise Coca-Cola ont le même outil pour communiquer auprès du monde entier que Jean-Claude Durand : un compte X avec un accès...
X, la réponse au besoin d’expression immédiat et sans prérequis
En 2006, alors qu’Internet est un gigantesque chantier de solutions techniques en potentiel devenir, émerge Twitter. Twitter est alors une réponse très simple face à un problème très simple : permettre à n’importe qui de s’exprimer publiquement sur n’importe quel sujet. Pour cela, il suffit de publier.
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Évolution du nombre de recherches du mot Twitter dans le monde
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Évolution du nombre de recherches des mots Twitter et Facebook en France (Facebook étant la courbe la plus haute)
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Évolution du nombre de recherche des mots Twitter et Facebook dans le monde (Facebook étant la courbe la plus haute)
Le contexte de l’époque est alors peu clément pour les non technophiles. Facebook n’est pas encore la solution populaire que nous connaissons aujourd’hui. À cette époque, si vous souhaitez communiquer publiquement au sujet d’un match de foot comme d’un fait journalistique, il vous faut vous armer d’une grande ténacité.
Voici l’ensemble des étapes qu’il fallait alors respecter :
Méthode 1
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Identifier un forum ou un blog qui traite du sujet dont vous souhaitez parler.
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Vous créer un compte sur celui-ci.
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Attendre la validation de votre compte sous 24/48 heures. Lire les conditions...
Threads, la réponse Twitter Like de Facebook suite au rachat par Elon Musk
Pendant des années, Twitter a été la cible d’un rachat par Facebook. Il est clair que par sa position pionnière de réseau social et dominante dans le microblogging, son rachat aurait pu être une façon pour Facebook de prendre une position plus que hégémonique dans le panorama des médias sociaux. Pourtant cette opération n’a jamais pu se faire et c’est bien aujourd’hui Elon Musk (Tesla, SpaceX...) qui a pris possession du média.
Ce rachat n’a lui aussi pas été sans ratés, d’une part avec les tentatives de rachat, d’autre part avec la restructuration de l’organisation une fois le média racheté. Il faut dire que Elon Musk a su se démontrer à quel point une simple publication sur le média pouvait suffire à lui faire gagner des millions. Le rachat a été compliqué sur le plan humain et certains salariés ont d’ailleurs remballés leurs cartons pour finalement être revenu dans l’entreprise avec une augmentation. Au bout du bout, Twitter est devenu X.
Et pendant cette phase de trouble, Facebook a lancé son concurrent à Twitter nommé Threads. Ce média est puissant car il appartient au géant Facebook et que sur Facebook, beaucoup...
Démocratie numérique : la seule solution serait-elle celle des outils de microblogging ?
X apparaît donc comme la véritable solution de raccourci insolente vis-à-vis des protocoles établis sur le Web à cette époque. Pendant des années, les protocoles du Web se sont enrichis, étape par étape, créant même ainsi des communautés d’utilisateurs aux pleins pouvoirs. Le plus bel exemple de cette communauté fermée faussement très ouverte étant, par exemple, Wikipédia.
Sur Wikipédia, sur les sujets qui mènent à débat comme la définition du mot "automobile", il y a toujours quelqu’un de plus "gradé" que vous qui prendra autorité sur la définition ou le lien que vous essayez d’intégrer. Même si Wikipédia se veut être la plus belle représentation d’une forme d’intelligence collective ou de travail collaboratif, cette forme de communication est bien désormais saturée, car les sujets de travail et d’intelligence collective qui fédèrent le plus d’activités sont globalement toujours les mêmes : il y aura toujours des milliers de personnes pour tenter d’expliquer le mot "automobile" alors qu’il y en aura beaucoup moins pour tenter d’expliquer...
La structuration d’Internet à l’encontre de la démocratie
À cause de cette fameuse démocratie numérique laissant la parole à n’importe qui sur le même niveau que n’importe quel expert, celle-ci se retrouve en danger.
Ce danger provient d’au moins trois phénomènes.
Tout d’abord, si tout le monde parle, sans écoute, sans structuration des discours, sans arbitrage, plus personne ne s’entend et la seule façon de remporter un vote démocratique devient alors, a priori, le nombre de followers, sous-entendu le nombre de fans historique que vous avez sur X, ce qui nous ramène à la question du besoin d’historique pour se faire entendre. Cependant, il est clair qu’entre les propos populistes (par exemple, condamner les violences policières sans prendre en compte le fait que les policiers reçoivent des cocktail molotov), les faux experts (ceux qui s’autoproclament expert sur un sujet et en font leurs propos au quotidien) et les propos haineux (de la vulgarité excessive ou des insultes pour manifester des désaccords), X n’est pas la solution permettant de débattre correctement et ceci, même sans prendre en compte la barrière des 280 caractères imposée par l’outil et les fake news (fausses informations) que l’on peut y trouver.
Ensuite, car les politiques...
La facilité d’accès des outils nivelle vers le bas la qualité des échanges : principe de Septembre éternel
Comme évoqué précédemment, l’intérêt global d’un outil comme X, et des médias sociaux en général est la simplicité qu’il propose aux néophytes en matière de technologie : tout le monde peut s’exprimer facilement.
Le risque évident de cette simplification est de créer une gigantesque poubelle du Web. Ce phénomène est plus élégamment appelé Septembre éternel.
En effet, normalement avant de publier sur Internet, on se préoccupe un minimum d’avoir un profil bien renseigné, de se présenter, de s’exprimer à peu près correctement. Mais avec les nouveaux outils, les codes ont changé, et là où dans le monde réel la synchronisation relationnelle prime sur l’information (on salue et on se présente avant de demander l’heure à quelqu’un), dans ce nouvel univers, l’information prime sur la synchronisation (on demande l’heure et ensuite on devient ami avec ceux qui savent comment trouver l’heure et la donner avec générosité) : on dit ce que l’on dit comme on a envie de le dire, au moment où on a envie...
Comment communique-t-on sur X ?
Comment définir une ligne éditoriale personnelle ?
Ce premier travail est à la fois important, complexe et fondamental puisqu’il s’agit d’imaginer tout ce qui sera communiqué au travers de ce compte et la manière de communiquer. In fine, c’est le choix d’un public cible qui sera concerné et c’est donc une communauté de personnes ayant un certain profil que vous aurez à gérer (principe du management de communauté, community management).
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Des sujets qui seront évoqués via ce compte X : par exemple, vous êtes un fan de la photo des plats que vous mangez. Aussi appelé le phénomène #foodporn, vous choisissez donc de parler de #cuisine, #food.
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Une façon singulière d’en parler : par exemple, vous communiquez en majorité avec une photographie, vous tutoyez majoritairement vos interlocuteurs, vous utilisez régulièrement des citations de chefs pâtissiers qui passent à la télévision comme Cyril Lignac, Philippe Etchebest, vous faites parfois un peu d’humour avec Maïté et Jean-Pierre Coffe. Vous parlez un peu de votre vie personnelle, de vos amis, de votre travail mais tout tourne autour du "manger et cuisiner pour se faire plaisir".
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Une fréquence de communication : vous ne vous engagez à rien mais vous choisissez de privilégier X à tous les autres réseaux sociaux, cela vous permet de consulter au moins trois fois par jour X, de répondre régulièrement aux commentaires, de réagir aux publications qui vous concernent et donc de publier une publication trois fois par jour en moyenne.
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Une façon de répondre aux commentaires, positifs comme négatifs. Vous choisissez de rarement répondre frontalement aux attaques mais toujours de privilégier la tonalité humoristique et de prôner l’ouverture d’esprit et la diversité des points de vue.
Vous savez également que vous avez une passion pour le #Rugby mais vous savez que cela est trop différent du #food et vous ne souhaitez pas prendre le risque de mélanger ces deux sujets qui n’ont rien à voir. Vous hésitez même à créer un second compte Twitter...
Quelles-sont les alternatives à X en matière de microblogging ?
Il n’existe à ce jour qu’une seule véritable alternative à X même si cet écosystème est globalement en questionnement : Mastodon. Historiquement hébergé sur les serveurs de Mamot, ce dernier a changé de nom pour devenir Mastodon et représente un nouveau courant en matière de microblogging. L’idée n’est pas de concurrencer X dans un écosystème privé là où l’acteur historique a déjà plusieurs millions de dollars d’avance en matière de levée de fonds. Au contraire, l’idée est de proposer une structure open source permettant à n’importe qui d’installer un outil de microblogging pour sa propre communauté. Exactement comme l’a fait Wordpress en proposant un outil gratuit de gestion de site/blog facile à installer et à maintenir. Ainsi, Mastodon présente une mise en application de son outil sur le site Mastodon.top et permet à chacun de créer sa propre sous-communauté dans la communauté Mastodon. Mais il permet également à chacun de télécharger Mastodon et de l’installer sur ses propres serveurs. Sur Mastodon, on ne parle pas de tweets mais de pouets ou de stoots (en anglais).
Créé...
Est-il indispensable d’avoir un compte sur X ?
En tant que particulier
Évidemment, cette question nécessite une connaissance du contexte qui vous concerne pour y apporter la meilleure réponse possible.
Voici quelques exemples de situations pouvant vous imposer de disposer d’un compte X :
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Vous êtes un communicant.
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Vous êtes chargé/responsable communication.
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Vous êtes community manager.
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Vous souhaitez savoir ce qui se passe en temps réel. Par exemple, vous voyez une foule s’agiter et vous souhaitez rapidement comprendre ce qui se passe.
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Vous avez besoin de rentrer en contact avec des personnes que vous ne connaissez pas et qui disposent d’un compte sur X.
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Vous avez besoin de communiquer une information auprès d’une communauté de personnes que vous ne connaissez pas ou au monde entier.
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Vous avez besoin de suivre les actualités d’une personne ou d’une organisation qui communique sur cet outil.
En tant qu’entreprise
Comme présenté sur les exemples ci-dessous, un compte X prend plus facilement du sens pour une très grosse entreprise à portée internationale que pour une PME locale avec une activité de niche.
D’un point de vue général nous pourrions résumer la décision sur cette question par les trois sous questions suivantes :
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Est-ce que mon entreprise est tournée...
Puis-je simuler des activités sur mon compte X pour compenser mon manque de ressources et disponibilités pour le gérer ?
Il est effectivement possible d’automatiser certaines actions sur son compte X pour simuler une activité même si cela pose des questions sur le plan éthique.
Globalement, la communauté X est contre ce genre de pratiques et X a également mis tout en œuvre pour limiter le nombre de faux comptes afin de rassurer les annonceurs publicitaires de la pertinence de leurs investissements.
Ainsi, de nombreux outils d’automatisation ont naturellement disparu puisque X a tout simplement bloqué les protocoles d’accès. X a néanmoins autorisé certaines actions auprès de certains services connus comme présentant des services légitimes.
C’est par exemple le cas de Hootsuite qui permet effectivement de publier sans se connecter sur ses médias sociaux, de programmer des publications sans se connecter sur ses médias sociaux et de générer des publications automatiques depuis un flux RSS grâce à l’application Hootsuite Syndicator.
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Mais il existe surtout les grands acteurs de l’automatisation que sont IFTTT et Zapier. Ceux-ci permettent non seulement de publier des articles depuis un flux RSS mais également de simuler des comportements du type "Si ceci alors cela"...
À quoi servent les automatisations de tâches sur les médias sociaux ?
Nous pourrions distinguer plusieurs grands intérêts à automatiser certaines tâches sur les médias sociaux :
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Gagner du temps sur des tâches à faible valeur ajoutée. Par exemple, à chaque fois que je publie un article sur mon blog ou celui de mon entreprise, faire en sorte qu’une publication sur mes comptes sociaux soit faite automatiquement avec ce lien de publication. Cela coûte déjà bien assez de temps pour rédiger un article. Une publication manuelle sur X, Facebook (Page), Facebook (Groupe), LinkedIn (Page), LinkedIn Profile, prend facilement 30 à 45 minutes de temps.
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Aussi, automatiser ou semi-automatiser (la semi-automatisation consiste à prendre le temps de faire varier le message de publication selon le média social) cette tâche peut représenter un intérêt évident. IFTTT, Zapier et Hootsuite sont des outils pertinents pour de telles tâches.
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Simuler une activité pour compenser une absence de disponibilité temporelle pour publier sur les médias sociaux. Par exemple, il est possible de simuler le fait de s’abonner à quelqu’un. On appelle cela un auto-follow. Vous effectuez une liste de présélection de comptes selon un ou plusieurs critères et grâce...
Existe-t-il de faux comptes X actifs ?
Il existe effectivement une certaine galaxie de faux comptes sur X créés pour générer des buzz virtuels. Pour faire simple, ce sont des réseaux de milliers de comptes X créés par des développeurs. Ces comptes simulent des activités normales la majeure partie du temps. Mais le jour où un acteur rémunère le développeur pour créer un buzz, chacun de ces comptes va s’empresser de relayer l’information pour laquelle il a été programmé. C’est, entre autres, une des méthodes utilisées par Donald Trump pour stimuler sa campagne avec de faux comptes de supporters noirs qui ont été supprimés en 2020.
https://news.konbini.com/societe/des-faux-comptes-de-supporters-noirs-de-trump-supprimes-par-twitter
Cas réussis et échecs sur X
Gilles Charrault, consultant formateur en bureautique :
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J’utilise X depuis 2016 pour suivre les tweets :
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du quotidien la Nouvelle République,
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de quelques personnes et entreprises.
J’ai mis mon activité sur X, mais je ne publie pas.
Je n’y ai jamais trouvé de bénéfice.
Je n’ai jamais cherché de compétences particulières sur X.
Je privilégie :
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le club des entrepreneurs de Touraine où je suis membre actif,
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LinkedIn, pour mon réseau, et où je suis en contact avec les étudiants et stagiaires que je forme.
François Galinou, Président de l’ICPF Institut de Certification Qualité :
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À ICPF, nous avons commencé à être actif sur X à partir d’août 2013.
Ce que l’on constate c’est que X est de moins en moins utilisé par les professionnels de la formation et du conseil.
Au début, c’était idéal, car ICPF pouvait annoncer ses évènements ou communiquer via des tweets sponsorisés. Les campagnes sont intéressantes. Elles généraient des conversations.
Depuis quelques années, le niveau d’échange est devenu très "politique", général ou personnel. Il n’y plus d’échange business autour des enjeux de la formation...
Quel avenir pour X ?
X (comme Mastodon) a probablement acquis sa maturité et sa crédibilité. Sa position et son intérêt ne sont plus à défendre : c’est LE média dont le contenu est créé par les internautes. X est donc LE média alternatif en opposition à la presse traditionnelle parfois emballée par des analyses biaisées.
Tous les contenus pris sur le vif par les internautes sont sur ce média. Les journalistes traditionnels peuvent bien disposer de tous les réseaux du monde, ils auront toujours du mal à capter l’information en temps réel. Toutes les personnes qui filment ou photographient des contenus dans la vie et qui souhaitent les partager au monde entier "pour que tout le monde sache" s’expriment sur ce média en publiant leurs photos et vidéos.
La presse traditionnelle utilisera alors ces contenus pour construire son analyse et les particuliers pour débattre et construire leurs jugements.
De la même manière, les contenus textuels que chacun souhaite mettre en relief seront sur ce média. Ainsi, les "punch lines" (phrases choc) d’un discours seront publiées sur ce média en guise de "ce qu’il faut retenir" ou de "ce qui mérite d’être débattu" ou du moins "ce qui mérite d’être...
Quel est le modèle économique de X ?
L’avenir d’un média social est toujours contraint par son modèle économique : sa capacité à trouver un modèle de revenu financier qui permet de dépasser les charges financières.
Pour X, le modèle est vite trouvé bien qu’il peine à être rentable. Créé en 2006, X réalise ses premiers revenus publicitaires en 2013. Accompagné par des investisseurs externes pour environ 50 millions de dollars, X est aujourd’hui valorisé entre 15 et 30 milliards de dollars, la valeur estimée de l’entreprise. Facebook a même tenté de le racheter en 2008 pour 500 millions de dollars.
Plus concrètement et malgré ces espoirs importants et ce gros potentiel, le premier trimestre rentable pour X n’apparaît que fin 2017 (http://bit.ly/3azGCEc) et sa première année rentable sera en 2018 (http://bit.ly/3oSC6WN) avec tout de même 1,2 milliard de dollars de bénéfice net.
Pour pouvoir s’inscrire dans une croissance durable, X doit, d’une part, continuer à faciliter l’accès à la publicité par les entreprises et, d’autre part, supprimer autant que possible les nuisances provoquées par les faux comptes ou les activités...
Qu’est-ce qu’une publicité sur X ?
Une publicité sur X (X Business) se manifeste sous trois formes. La première c’est un "Profil sponsorisé" : X vous suggère de vous abonner à un compte avec la mention Sponsorisé.
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Ensuite, il y a la publication sponsorisée qui apparaît dans le fil d’actualité.
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Enfin il y a la publication sponsorisée qui apparaît dans les résultats de recherche. Ces publicités sont créées par des annonceurs ou leur agence de publicité en se basant sur des critères de ciblage.
Quels sont les critères de ciblage sur X ?
Les critères de ciblage des publicités sur X sont assez grossiers. En effet, X ne bénéficie pas, comme Facebook, de critères aussi affinés compte tenu du fait que les utilisateurs ne sont pas aussi actifs et n’ont pas d’activités aussi structurées que sur Facebook.
Pour autant, l’interface de gestion publicitaire est très similaire à Facebook.
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Pourquoi faire de la publicité sur X ?
Le potentiel de X est très grand puisque l’outil permet de toucher de nombreux acteurs. Par ailleurs, les critères de ciblage ne sont pas très développés mais c’est aussi ce qui rend l’outil de publicité plaisant à utiliser.
Les intérêts à la publicité sur X sont les suivants :
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C’est un bon média alternatif. Facebook est très chargé en publicité, autant que Google. À l’inverse, des médias comme Yahoo, Bing, Spotify ou même X, sont globalement assez boudés des annonceurs traditionnels par manque de temps et à cause d’a priori faisant penser que X est dédié à un marché international pour les grands groupes. Alors qu’en réalité, il faut bien comprendre que si vos critères sont clairs et fiables, vous ne pourrez que réussir puisque vous ne paierez qu’à l’impression : vous ne paierez que si votre publicité s’affiche selon vos critères de cibles. Par exemple, vous pouvez cibler les personnes qui parlent de #jo2024 et uniquement ces personnes-là. Ce critère est simple, clair et peut vous permettre de toucher ces personnes à moindre coût.
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C’est un bon média de notoriété. Faire une publicité...
Comment faire de la publicité sur X ?
Il vous faut un compte X et aller sur https://business.x.com/. L’interface est assez simple et facile d’accès. Essayez juste de réfléchir un minimum à l’avance sur ce que vous imaginez faire sur X, votre message, votre visuel.
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Ensuite, cliquez sur Lancer une campagne en haut à droite. Puis définissez votre objectif.
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Une fois votre objectif défini, donnez un nom à votre campagne, votre budget journalier, budget total, la date de début et de fin de campagne ainsi que le mode de paiement.
Si vous souhaitez augmenter le nombre de followers de votre compte, vous devrez donc choisir Abonnés.
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Ensuite, à l’intérieur de votre campagne, l’outil vous propose de ventiler votre budget, vos dates selon des groupes d’annonces. Un groupe d’annonce est une "sous campagne". Votre audience sélectionnée est affectée à un groupe d’annonce et non à une campagne. Vous pouvez évidemment n’avoir qu’un seul groupe d’annonce dans votre campagne.
Par exemple, si votre campagne est créée pour augmenter le nombre de followers pendant deux mois (des followers intéressés par le #food), on peut imaginer que le premier mois vous diffusiez une campagne dédiée au #burger et le second mois à...
Quelle stratégie pour réussir sur X ?
Pour réussir sur X, il existe évidemment de nombreuses manières. Cependant, on peut constater des stratégies types que nous pouvons présenter ci-dessous.
Stratégie classique social media (Stratégie "Sincère") |
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Étape |
Objectif |
Étape 1 : création du compte |
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Étape 2 : création du contenu fondamental |
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Étape 3 : création du relationnel fondamental |
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Étape 4 : trouver une ligne éditoriale pertinente |
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Étape 5 : faire des partenariats... |
Quels sont les KPI (indicateurs) sur X ?
Sur X, les indicateurs et métriques de base en matière de performance sont les mêmes que sur tous les médias sociaux généralistes.
Une interface spécifique à X permet entre autres de suivre celles-ci : https://analytics.x.com/
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Par ailleurs, des outils externes peuvent également se connecter à X pour monitorer les statistiques de X et d’autres médias sociaux, comme buffer.com, socialbakers.com ou sproutsocial.com.
KPI de compte |
KPI de publication |
Commentaire |
Nombre d’abonnés |
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Ce nombre doit être le plus grand possible. Mais il est préférable que 100 % des abonnés restent dans le cœur de cible. |
Nombre d’abonnements |
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Il est préférable que ce nombre soit petit pour valoriser la métrique suivante. |
Taux d’abonnés = Nombre d’abonnés/Nombre d’abonnements |
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Ce ratio doit être le plus grand possible. |
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Nombre d’Impressions |
Ce nombre doit être le plus grand possible. |
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Nombre de clics |
Ce nombre doit être le plus grand possible. Il s’agit du nombre de clics sur la publication. |
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Nombre de "J’aime" |
Ce nombre doit être le plus grand possible. |
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Nombre de commentaires |
Ce nombre doit être le plus grand possible. |
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Nombre de Retweets |
Ce nombre doit être... |
Peut-on acheter des followers ?
Oui, mais cela est peu éthique et il faut être très vigilant sur la qualité de ce que vous achetez. Il existe de nombreux sites, comme par exemple : https://acheter-des-fans.com/products/acheter-des-followers-x-twitter-internationaux
En tant qu’auteur de ce livre je ne peux, pour des raisons éthiques, vous suggérer un site plutôt qu’un autre mais il reste très intéressant de voir ce qui vous est proposé et comment cette offre est produite.
Voici ce qu’il faut savoir avant d’acheter des followers :
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Cette pratique ne respecte pas les conditions générales d’utilisation de X. Donc si cela se sait, vous risquez la suppression de tous ces followers voire de votre compte. Mais ce phénomène se produit uniquement en fonction des éléments ci-après.
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Si vous n’avez jamais vraiment gagné de followers et que tout d’un coup vous en gagnez 1 000, puis plus rien, forcément, c’est suspect même si une campagne peut tout à fait être à l’origine d’un tel phénomène, mais faut-il quand même que vous ayez un nombre de publications et d’interactions adapté, si vous avez publié cent fois, les doutes seront renforcés.
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Regardons par exemple, les followers gagnés par le groupe ENGIE (source socialblade.com), distributeur d’énergie. On peut clairement constater que le nombre de followers gagné est globalement régulier.
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Parallèlement...
Quelles sont les conséquences de suivre quelqu’un sur X ?
Cette question est à la fois anodine et intéressante. Elle est anodine, car a priori tout le monde se fiche de savoir auprès de qui vous vous abonnez sur un média social.
Cependant, si votre compte social est un minimum surveillé par quelqu’un, celui-ci ne manquera pas de noter que vous vous êtes par exemple abonné au compte de tel personnage politique et donc d’en déduire des milliers de choses.
C’est par exemple ce qui est arrivé à "Michel et Augustin" et s’étant vu reprocher le fait de soutenir François Fillon https://www.lesinrocks.com/2016/10/news/michel-augustin-accuses-de-soutenir-manif/
Aussi, ce n’est pas anodin de suivre un compte avec son compte.
Quel avenir pour les X Spaces (chat audio sur X) ?
Alors que X n’a subi que très peu d’évolutions pendant toute sa vie, avec les fleets et le X Spaces, il s’est donné une nouvelle jeunesse.
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Sur mobile, on le retrouvera dans le menu Spaces alors que sur Desktop on le retrouvera dans le menu Créer votre Espace.
Amorcé par le nouveau réseau social en pleine croissance, Clubhouse, les contenus de types chat audio sont également proposés par X et nommés X Spaces.
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Comment résumer l’utilité des réseaux et médias sociaux ?
Les réseaux sociaux permettent de répondre à quatre concepts fondamentaux : Contacter, Converser, Communiquer, Collaborer.
Contacter un ami, un prospect, une personne après l’avoir identifié. Ceci vous permet de créer et garder contact.
Converser grâce aux outils numériques et leurs multiples fonctionnalités.
Communiquer pour faire savoir à tout le monde ou à vos contacts que vous existez et que vous avez plein de choses à leur proposer, leur vendre ou leur dire.
Collaborer pour co-construire des choses tant sur le plan numérique que réel.