L'audit d'un site WordPress existant
Introduction
Il est bien évidemment préférable de penser à l’accessibilité et au Green IT dès le début du projet. Néanmoins, il arrive souvent que nous ne partions pas d’une feuille blanche. Il est alors nécessaire de faire un état des lieux, c’est-à-dire un audit. Les audits peuvent également être utilisés au cours du développement pour vérifier les pages et les articles qui viennent d’être créés. Ensuite, une fois le site terminé, un audit permet de valider le travail accompli. Enfin, il est important de régulièrement réauditer un site, pour vérifier que les évolutions, les corrections apportées et les contributions n’ont pas impacté le niveau d’accessibilité et de Green IT du site.
Les cadres des audits
L’accessibilité
Le WCAG
Pour l’accessibilité, les points à vérifier sont présents dans le WCAG (présenté au chapitre Introduction au numérique responsable). Voici un extrait de ce document :

Il faut vérifier le respect de chacun des critères de succès. L’avantage est qu’on se réfère directement à la source, mais l’inconvénient est qu’elle est générique pour couvrir tous les documents numériques. Il est parfois difficile de s’y retrouver et de comprendre comment changer le site pour qu’il satisfasse un critère.
Il existe également une version « check-list », nommée Quick Reference : https://www.w3.org/WAI/WCAG22/quickref/. Voici l’extrait correspondant au même exemple :

Les critères sont rigoureusement les mêmes, néanmoins il est possible de les filtrer par niveau (A, AA, AAA) et d’ajouter d’autres options de filtrage et de tri telles que la technologie utilisée (HTML, CSS, PDF…). Cela permet de se créer une check-list personnalisée bien adaptée au niveau de conformité attendu et aux technologies du Web utilisées. Pour chaque critère, il est possible de consulter différentes situations dans lesquelles ce critère s’applique et les techniques possibles à appliquer pour le satisfaire.
Le RGAA
Le RGAA (présenté au chapitre Introduction au numérique responsable)...
Les outils automatisés
Il existe des outils permettant de vérifier automatiquement la mise en œuvre de bonnes pratiques concernant l’accessibilité ou le Green IT. Néanmoins, ces outils ne sont pas capables de vérifier des critères tels que la pertinence du texte d’un lien ou l’utilité d’une fonctionnalité. Ces outils automatisés sont en général capables de vérifier entre 20 % et 30 % des critères. Ils sont pratiques, permettent de gagner du temps et de se donner une première idée. Néanmoins, il est nécessaire de les compléter par des vérifications manuelles.
La validité du code
Une première vérification à effectuer est la validité du code produit. Est-ce que le code des pages HTML respecte les standards du W3C ? Pour un navigateur, afficher une page comportant des erreurs demande plus de travail, car il va essayer de les corriger.
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Validation du code HTML : https://validator.w3.org/nu
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Validation des feuilles de style CSS : http://jigsaw.w3.org/css-validator/
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Validation du code JavaScript : https://jshint.com/
L’accessibilité
Tanaguru
Différents outils existent permettant de tester une partie des critères d’accessibilité, comme Tanaguru Engine (https://www.tanaguru.com/solutions-open-source-tanaguru/). C’est une solution open source utilisable en ligne ou à installer en local pour une utilisation plus complète.
Voici un exemple d’un rapport généré sur une page internet :

Le résultat de l’audit est présenté...
Les tests manuels simples pour l’accessibilité
Sans se lancer dans un audit complet, il est possible d’effectuer quelques tests simples permettant de se rendre compte de quelques problèmes d’accessibilité.
La navigation sans l’aide de la souris

La première vérification à effectuer est de contrôler que l’indication de l’élément ayant le focus est bien visible. Par défaut, c’est un encadré bleu qui apparaît autour de l’élément interactif ayant le focus, mais il peut être personnalisé. Ce qui est important est qu’il soit bien visible....
Les tests simples pour le Green IT
Comme pour tester l’accessibilité, il est possible de simuler des conditions défavorables de navigation avec les outils de développement. Vous pouvez simuler une taille d’écran réduite et une bande passante limitée. Cela vous permet de détecter si des éléments ne sont pas restitués correctement sur un petit écran ou sollicitent trop le réseau.
