Les nouvelles technologies au service de l’innovation

L’intelligence artificielle générative

L’intelligence artificielle générative est une branche fascinante de l’intelligence artificielle (IA) qui se concentre sur la création de modèles capables de produire du contenu nouveau et original, tel que des images, du texte, de la musique, voire des vidéos, imitant le style et les schémas appris à partir de données existantes. Cette discipline exploite des algorithmes avancés pour générer des données qui paraissent réalistes et créatives, souvent en utilisant des réseaux neuronaux profonds.

Au cœur de l’intelligence artificielle générative se trouvent les réseaux de neurones génératifs (Generative Adversarial Networks - GAN), une architecture novatrice qui a transformé la façon dont les ordinateurs peuvent créer du contenu réaliste. Les GAN sont composés de deux réseaux neuronaux antagonistes : un générateur et un discriminateur. Le générateur crée de nouvelles données basées sur un ensemble d’apprentissages initial, tandis que le discriminateur évalue la vraisemblance de ces données générées en les comparant aux données réelles. Cette compétition entre le générateur...

Le Big Data

Avec l’explosion du volume des données numériques, l’augmentation de la maturité des solutions technologiques et finalement des besoins de faire des analyses sur ces mêmes données, le Big Data fait désormais partie du quotidien. En effet, le volume de données produites, sur les réseaux sociaux notamment, augmente chaque année tout en maintenant les données précédentes, dont le volume augmente exponentiellement. Cette croissance exponentielle n’est pas seulement due aux réseaux sociaux, mais aussi l’utilisation des appareils mobiles, de l’Internet of Things et de toutes les autres activités digitales.

Certains fournisseurs ont anticipé ces nouveaux défis et proposent dès lors des technologies en adéquation avec ces volumes, notamment en proposant de nouveaux disques, de nouvelles techniques de transmission des données, que ce soit au niveau des canaux que de la compression de ces données, mais aussi l’arrivée de nouveaux protocoles et moteurs de base de données. Hadoop pour le stockage permet par exemple de faire du stockage distribué. Grâce à ces technologies, un volume conséquent de données peut être utilisé à un moment donné.

La technologie n’explique pas tout. Les besoins croissants ont forcé à...

La blockchain

La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, réputée pour son haut niveau de sécurité et de transparence. Elle repose sur un système décentralisé, où les transactions et les données sont enregistrées de manière sécurisée et immuable. Présentée au grand public avec l’arrivée de la cryptomonnaie et du Bitcoin plus précisément, la blockchain a d’ailleurs très souvent été confondue avec la cryptomonnaie. Il n’en est rien, l’un peut fonctionner sans l’autre. Cependant, la sécurité de la blockchain est clairement une réponse efficace à des exigences de sécurité très élevée.

Le concept de la blockchain a pour but quatre objectifs :

L’Internet of Things (IoT)

L’Internet des objets (IoT) est un concept qui se réfère à la connexion d’un grand nombre d’objets physiques à Internet, leur permettant ainsi de collecter et d’échanger des données. Ces objets, souvent dotés de capteurs et d’actuateurs, peuvent être n’importe quoi, des voitures et des appareils électroménagers aux équipements industriels et aux dispositifs médicaux. Aujourd’hui, on évalue que les réseaux connectent plus de 30 milliards d’objets, produisant plusieurs trilliards de Gigabytes.

Concrètement, l’IoT c’est la combinaison de plusieurs éléments :

Les ordinateurs quantiques

Les ordinateurs quantiques se présentent comme la révolution technique et technologique des prochaines décennies. Cette révolution devrait accélérer la transition numérique et permettre de fournir de nombreux nouveaux services. Concrètement, ces ordinateurs utilisent des bits quantités, également nommés qbits, en lieu et place des bits classiques basés sur des 0 et des 1. Ainsi, en remplacement d’un bit qui ne peut proposer que deux valeurs, les qbits sont en mesure de gérer de nombreuses valeurs et, de ce fait, de manière bien plus rapide qu’aujourd’hui.

Cette capacité à aller vite est notamment due aux caractéristiques des ordinateurs quantiques et des qbits telles que la superposition et l’intrication. La superposition indique qu’au lieu des 0 et 1 uniques, un qbit peut représenter simultanément des valeurs 0 et 1, ce qui permet des calculs en parallèle. L’intrication est le fait d’avoir un lien entre deux qbits. Le parallélisme quantique est la conséquence des deux principes précédents. À cela s’ajoutent les concepts de porte quantique et la décohérence qui permettent d’effectuer des opérations de manière rapide et de convertir les résultats vers des états classiques. L’architecture...

Les technologies immersives : la réalité virtuelle et la réalité augmentée

La réalité virtuelle a pour but de retrouver des utilisateurs dans un environnement virtuel, entièrement informatisé. La réalité virtuelle et la navigation dans ce monde se sont développées pour rendre l’expérience la plus immersive possible pour les utilisateurs. Les casques de réalité virtuelle permettent aux utilisateurs de s’isoler du monde réel pour se trouver uniquement dans le monde virtuel, le tout en rendant l’ensemble des mouvements le plus fluides que possible. En effet, l’image dans le casque se déplace à la même vitesse que les mouvements de la tête. Pour aller encore plus loin dans l’immersion, des gants permettent de répliquer le mouvement des mains dans le monde virtuel. Il en va de même pour d’autres capteurs ou encore des tapis de marche ou de course qui peuvent capter des mouvements pour les reproduire.

Pour que l’immersion soit totale, il est également possible de faire appel à des composants pouvant répliquer les mouvements du monde virtuel dans le monde réel, notamment au niveau des doigts ou encore la simulation du frottement sur le tapis. Ainsi, cette immersion visuelle, auditive et même sensorielle permet d’accéder à des mondes...

L’impression 3D

L’impression 3D permet de créer des objets en fabriquant couche par couche ces mêmes objets en se basant sur des modèles informatiques en 3D représentant les pièces à imprimer. L’utilisation de matériaux spécifiques permet d’être assemblé que ce soit grâce à de la colle ou le fait de fondre les couches de matériaux entre elles. Parmi ces matériaux, on retrouve les classiques plastique et résine, mais désormais la céramique ou encore le métal sont de plus en plus utilisés. L’imprimante utilisera donc ces matériaux pour produire des pièces conçues sur ordinateur. Certains de ces modèles s’avèrent d’ailleurs être disponibles en open source.

L’impression 3D est d’ores et déjà exploitée dans de nombreuses situations :

Le métavers

Le métavers est un concept qui désigne un univers virtuel en ligne qui peut être exploré et dans lequel les utilisateurs peuvent interagir. Cet univers virtuel est généralement créé à l’aide de technologies de réalité virtuelle ou de réalité augmentée, et il peut être utilisé pour une variété de fins, allant de la distraction et du divertissement à l’apprentissage et au travail. Le métavers peut être considéré comme une extension du monde physique, permettant aux utilisateurs de se déplacer et d’interagir avec des objets et des personnes de manière virtuelle.

La blockchain est souvent utilisée dans le développement du métavers, car il offre une plateforme de confiance sur laquelle les utilisateurs peuvent acheter, vendre et échanger des biens et des services virtuels. La blockchain permet également de gérer les droits de propriété et les transactions financières dans le métavers de manière sécurisée et transparente.

De plus, la blockchain peut être utilisée pour enregistrer et stocker des informations sur l’identité et les activités des utilisateurs dans le métavers, ce qui peut être utile pour gérer l’accès...